Some teenagers just want to watch the world burn

9 mai 2024 à 21:19

A la base j’avais prévu de vous parler de Messou mo Nai, dont je vous disais il y a quelques jours à peine que le poster m’avait intriguée tout le mois d’avril. Mais euh… après visionnage du premier épisode, je crois qu’on va attendre la traduction de toute la saison pour en discuter à tête reposée, parce que wow ! C’est pas du tout ce à quoi je m’attendais. Et en même temps, ya que des bonnes surprises. Ne me laissez pas oublier de vous faire une bafouille une fois tous les épisodes vus, surtout.
Dans l’intervalle, souffrez je vous parle d’une autre série japonaise, déjà finie celle-là, et diffusée l’an dernier par DMM TV, une plateforme mobile de SVOD dont je crois bien n’avoir jamais vu de fiction originale avant EVOL (puisque c’est d’elle qu’il s’agit). Cependant, avant d’entrer dans le vif du sujet, désolée hein, mais un avertissement s’impose :

Trigger warning : tentativeS de suicide, suicide, violences (dont sexuelles) sur mineures.

Et franchement, prenez-le au sérieux, cet avertissement, parce que punaise. C’est parfois gratiné.

C’est d’ailleurs en grande partie la raison pour laquelle je suis venue un peu tard à EVOL ; l’an dernier j’avais commencé la série high concept Da Capo Shimasen ka?, qui partait de personnages suicidaires, et j’avoue que ç’avait été un peu au-dessus de mes forces que de poursuivre. 2023 était assez difficile comme ça… Alors commencer une deuxième série dont les protagonistes auraient des idées suicidaires semblait, forcément, hors de question pendant un long moment.
Malgré tout, je sentais qu’il me faudrait voir EVOL à un moment ou à un autre, non pas parce que je connaissais le manga (je n’en lis plus depuis bien longtemps), mais parce que les séries de superhéroïnes sont hyper rares au Japon. Du moins, si l’on omet le genre entier du tokusatsu.

Or, précisément, les superhéroïnes d’EVOL sont des superhéroïnes « à l’américaine » ! Et ça, la télévision japonaise n’en est vraiment pas friande, au contraire par exemple des Philippines. Alors ça m’a rendue curieuse.
Ce que j’ignorais, c’est qu’EVOL allait être une série très punk… et donc très politique. Pour vous en faire la démonstration, il va cependant me falloir inclure dans la review qui suit quelques spoilers… sans tout révéler, promis !

Sauf qu’avant d’aller sur ce terrain et de parler du fond, la première chose que je me dois de dire sur EVOL est qu’elle a vraiment décidé d’y mettre les formes.

On n’a peut-être pas le budget d’une superproduction étasunienne ici (DMM TV est une petite app de SVOD, au regard des grandes plateformes de streaming internationales), ou même d’une grande production nippone, mais on a su utiliser ce budget savamment, et plus encore, on a de la créativité à revendre. Il y a des plans superbes dans EVOL, et une volonté de ne pas fourguer une bête série mainstream, mais bien de rendre hommage au manga (et à travers lui les comics qui l’ont inspiré) avec plein de petits détails visuels bien sentis.
Cette saison est loin d’être parfaite (la direction d’actrices aurait mérité un peu plus de rigueur par exemple), mais il y a nettement un effort produit pour réaliser une série unique, et la photographie est vraiment solide. Et, je dois dire, elle rend EVOL potentiellement bien exportable, si quelque diffuseur occidental venait à s’intéresser à elle.
Par exemple, le premier épisode démarre sur une scène d’une beauté morbide, alors qu’au ralenti la camera s’attarde sur les corps de trois adolescentes dont on réalise progressivement qu’elles viennent d’essayer, une fraction de secondes auparavant, de se donner la mort chacune dans son coin. La musique suave au piano, l’image sombre mais élégante, les effets spéciaux légers, la lenteur du moment, tout est fait pour passer de la beauté à l’effroi lorsqu’on réalise ce que ces trois jeunes ont fait.

Quelques minutes plus tard, on les retrouve dans un même hôpital psychiatrique, où « pour leur bien » on les enferme dans des cellules d’isolation dénuées de tout. Leur mal-être n’est pas pris au sérieux (la réaction de la psychiatre le montre bien), par contre elles sont traitées comme des prisonnières, donc comme des coupables. Les choses prennent un tournant lorsqu’on les force à participer à des groupes de parole avec des personnes à la santé mentale très variable. Unies par leur âge (et la réalisation que toutes les trois sont inscrites dans le même lycée, même si elles ne s’y sont jamais aperçues), Nozomi, Akari et Sakura commencent, un peu malgré elles, à se lier. Un plan impossible s’impose bientôt : s’évader d’Arkh-… de l’hôpital psychiatrique.
C’est alors qu’elles découvrent que depuis leurs tentatives de suicide respectives, elles ont développé des superpouvoirs… très mineurs. Nozomi peut créer un trou de 1cm sur 3cm ; Akari peut générer une toute petite flamme dans sa paume ; Sakura peut voler à 5cm au-dessus du sol. C’est pas grand’chose, mais c’est juste assez pour se faire la malle, et retrouver leur liberté.

Le problème c’est que dans l’univers d’EVOL, les superpouvoirs se transmettent génétiquement, ils ne se déclarent pas. Il n’est donc pas logique qu’ils apparaissent aussi tardivement chez trois personnes à la fois. Bon, en fait c’est l’un des problèmes. Car évidemment, maintenant, Nozomi, Akari et Sakura sont en fuite.

La série, bien-sûr, va parler des raisons qui ont poussé les trois adolescentes à vouloir mettre fin à leur vie. L’origin story, ce n’est pas que pour les superhéroïnes : c’est aussi pour les villains. Mais pas tout de suite. Avant cela, EVOL dédie quelques épisodes à leur cavale, à leurs interactions, à ce qu’elles se procurent les unes aux autres. L’évasion leur a fourni une excuse pour sortir de la solitude inhérente à la dépression, mais elles partagent encore un désespoir commun, celui-là même qui les a fait considérer la mort comme seule option.
Emplies de colère et d’écoeurement, ne voyant aucune autre issue à leurs problèmes, les trois adolescentes errent en se cachant de la police, mais cela ne va pas durer. Leurs pas les guident bientôt vers l’ancien supermarché que possédait le père de Sakura, et qui va non seulement commencer (commencer seulement !) à lever le voile sur ce qui hante l’adolescente, mais surtout leur fait prendre conscience de leur pouvoir de destruction. Or cette même destruction leur fournit une bouffée d’euphorie qui les conduit à multiplier les actes de dégradation et de vol à travers toute la ville, usant de leurs petits pouvoirs pour faire ce qu’il leur traverse l’esprit, et taggant chaque mur du mot « EVOL » (parce que Nozomi ne savait pas que ça s’orthographiait evil). Si bien que rapidement, les autorités commencent à les considérer comme dangereuses pour de nouvelles raisons.

Ce qui n’aide pas, c’est que pendant ce temps-là, la ville de Hiiragi connaît une crise de sécurité sans précédent : un pont s’est effondré, et a failli coûter la vie aux passagères d’un bus. Le véhicule a été sauvé in extremis par le héros Lightning Volt et sa soeur Thunder Girl ; pour leur bravoure, les deux superhéroïnes reçoivent une récompense des mains du maire Tajiri peu de temps après.
Aparté : certaines traductions parlent de Lightning Bolt, mais plusieurs éléments in universe, dont la capture ci-dessus, font clairement référence à Lightning Volt lorsque romanisé. Ecoutez, connaissant le Japonais, ce pourrait aussi bien être l’un que l’autre, on va pas se lancer dans un débat linguistique sur la translittération idéale de « ボ », moi je pars du principe que c’est Volt parce que j’estime que si le département des accessoires a mis un V sur un prop créé spécialement pour la série, il est courant de ce qu’il fait, et que de toute façon, c’est de facto canon. Vous faites bien comme vous voulez.

Tajiri confiera plus tard à Lightning Volt que l’accident du pont n’en était pas un : quelqu’un a, de toute évidence, commis un acte de terrorisme visant sur le long terme à empêcher Utopia, le projet d’aménagement de la ville, d’être mis en oeuvre. En effet, deux îles artificielles doivent être prochainement construites : l’une incluant un casino, un hôtel, et un parc d’attraction ; l’autre supportant une centrale nucléaire. Pour cette petite ville portuaire vieillissante, ces infrastructures devraient amener des emplois et du tourisme, et donc un renouveau économique.
Rien ni personne, précise le maire, ne doit entraver ce projet. Lightning Volt promet héroïquement de protéger les intérêts de la ville.

On comprend bientôt que Lightning Volt est… comment dire ? High on his own supply. Il se gargarise en permanence d’affirmations grandiloquentes sur son rôle de protecteur de la ville, et plus largement de héros chargé de lutter contre le Mal. Avec une majuscule et tout. Régulièrement, il passe du temps dans le bureau du maire Tajiri qui lui explique ses projets pour la ville. A l’inverse, Thunder Girl est complètement mutique. Elle suit son frère aîné dans toutes les missions désignées par le maire, et ne proteste jamais, ni même ne socialise jamais. Les deux adelphes gardent un visage illisible derrière leur large masque noir qui cache non seulement leurs traits mais aussi leur regard ; cela rend Lightning Volt comme Thunder Girl parfaitement indéchiffrables (et cela ne rend la soeur que plus énigmatique puisqu’elle ne s’exprime pas).
Il est assez clair à les regarder que les deux adelphes sont supposées évoquer des choses très précises. Toutes les deux sont d’une blondeur aberrante parmi le grand public japonais. Ces boucles platines forment la seule touche de couleur dans leur uniforme noir qui se fond dans la nuit. Sauf que ces mèches blondes renvoient non seulement à leur nature surnaturelle, mais aussi à des repères étrangers : les boucles impeccablement gominées de Lightning Volt rappellent sans ambiguité celles de Superman, le mushroom bob de Thunder Girl (tiré tout droit de la mode des années 60) fait référence à euh, un certain champignon… il y a quelque chose de profondément inconfortable dans leur existence dans le Japon présent, renvoyant à l’occupation américaine du Japon. Couplé au langage de Lightning Volt, qui se place en guerrier supérieur arbitrant de ce qu’est ou n’est pas la Justice, c’est difficile de ne pas voir dans ces deux personnages un commentaire sur l’attitude de « gendarme de la planète » des USA, en particulier au Japon. Surtout que le seul autre superhéros qu’évoque la série est Atomic Power, dont on apprendra dans une B-roll qu’il a récemment signé un contrat d’exclusivité avec l’armée américaine…
Enfin je sais pas, peut-être que je surinterprète (ou qu’au contraire j’ai loupé des références), mais à moi tout ça semblait assez évident. Vous regarderez, et me direz ce que vous en pensez.

En tout cas, Tajiri a bien compris que faire de Lightning Volt son bras armé allait être une simple formalité : il suffit de caresser ses rêves abstraits de Justice simpliste dans le sens du poil, et de lui répéter que le sort de la ville ne dépend que de lui. Voltinou s’occupe bravement du reste, et sa soeur le suit quoiqu’il arrive. C’est presque trop facile ! Aussi, quand le maire commence à suggérer qu’un journaliste pose trop de questions, ou qu’un militant écologiste devient trop encombrant, il n’est pas bien difficile de convaincre le duo de procéder radicalement… au mépris de ce qu’est, réellement, la Justice. Mais en son nom.
Quelles que soient les histoires de sauveur du monde, ou en tout cas sauveur de Hiiragi, que se raconte Lightning Volt, l’utilisation de sa force se fait en fin de compte uniquement à des fins politiques. Pire, il n’est pas très surprenant de constater que les opposants au projet Utopia ont des raisons parfaitement légitimes d’objecter, et que le superhéros fier de sa rigueur morale est en fait corrompu malgré lui. Il n’est très peu question de Justice, ici, mais l’ego surdimensionné de Lightning Volt (ou si l’on veut le formuler de façon plus généreuse : sa foi inébranlable en une mission d’intérêt supérieur) l’empêche de voir les actions du maire Tajiri pour ce qu’elles sont : une façon de gagner du pouvoir et de l’argent. Comme son père l’avait fait avant lui, d’ailleurs, car le maire Tajiri a plus ou moins hérité de son poste.
Pour Lightning Volt aussi, c’est une histoire d’héritage : son rôle de gardien de Hiiragi lui a été transmis par son père, qui endossait le costume de Lightning Volt avant lui. Les superpouvoirs se transmettant de façon génétique, ce n’est d’ailleurs pas qu’un rôle, mais une fierté inscrite dans sa chair que Lightning Volt trimbale, et là encore le voir aussi satisfait de son hérédité avec ses cheveux blonds ne peut que convoquer des associations d’idées inquiétantes. Il n’a d’ailleurs aucun mal à parler aux habitantes de la ville comme à des sous-personnes médiocres… qui ont parfaitement accepté cette hiérarchie sociale.

Il ne fait aucun doute dans mon esprit que DMM TV n’aurait sans doute pas commandé une adaptation du manga d’Atsushi Kaneko si la série étasunienne The Boys n’avait pas existé, et cela se sent dans la façon dont la série japonaise s’autorise à plus de violence explicite que la plupart des autres séries produites sur son sol.
Toutefois, il ne s’agit pas d’une pâle copie du tout. EVOL a ses propres sujets, quand bien même il y a par moments une proximité thématique.

Dans EVOL, certes les superhéroïnes sont encensées par le grand public, et sont entrées dans la popculture… mais la série n’est pas réellement intéressée par leur popularité en tant que telle, et certainement pas par l’aspect divertissement de leur image publique. Hiiragi est une ville dont les citoyennes sont quasi-absentes du déroulé des événements de la série, ne s’exprimant généralement que par les réseaux sociaux comme une masse indistincte. Elles ne sont pas réellement investies dans ce que font le maire, Lightning Volt ou Thunder Girl, qui peuvent ainsi mener leurs affaires sans jamais être inquiétées. Tout au plus convoque-t-on la presse de temps à autres pour quelques jolies photos et déclaration verticales à la population, ou vend-on des produits dérivés. Pour le reste, il n’est pas attendu que le public s’intéresse à ce qu’il se passe, et encore moins qu’il s’implique. Au contraire. Le silence passif des habitantes, leur désengagement de la vie politique, leur persistance à s’occuper chacune de sa petite vie, leur attente que des personnes hors du commun prennent en charge la solution à leurs problèmes, est un chèque en blanc pour le maire Tajiri… Et je vous prie de croire qu’il l’encaisse !
Toute la question de l’héroïsme dans EVOL est mise au tapis par le fait que le seul « vrai » héros (ou en tout cas, convaincu de l’être) est utilisé à des fins odieuses par un politicien corrompu. Il y a alors lieu de se demander à quoi ressemble la Justice dans ces circonstances ? A quoi ressemble une société qui accepte cette Justice, d’ailleurs…? Nozomi, Sakura et Akari sont la manifestation cinglante que ce désintérêt pour la chose publique conduit à une société non seulement injuste, mais même violente. La violence des adolescentes est donc une réaction logique à cette violence sociale reçue en pleine poire, par une population désintéressée par ce que font les autorités.

Les adolescentes le disent elles-mêmes : le monde est pourri. Alors autant le détruire. D’ailleurs, un plan se forme progressivement…

Oui, EVOL assume parfaitement de prendre le parti de celles qui, la plupart du temps, seraient dépeintes comme des « méchantes ». Mais elle enracine cela dans un propos plus large, et pioche dans leurs expériences personnelles pour montrer que la violence qu’elles ont reçue avant leur suicide n’est pas le fait de Lightning Volt, ou même de Tajiri. Toutefois, dans un monde où l’on peut tant, qu’ont fait les puissantes pour celles qui souffrent, demande EVOL… Quelle bonne raison avons-nous à donner à la jeunesse et/ou à des personnes opprimées de ne pas foutre le bordel ? Pourquoi sauver ce monde, plutôt que le détruire ? Donnez-nous UNE bonne raison de suivre les règles de votre société !

On ne peut pas ne proposer que de la violence aux jeunes, et en attendre qu’elles deviennent des adultes parfaitement ajustées. Et encore moins qu’elles désirent le devenir. A bon entendeur…

Si peu de séries (surtout japonaises) vont là où EVOL va. Qu’il s’agisse de son parti-pris antisocial, de sa violence sous toutes ses formes, de sa mise à plat du sort de populations opprimées… Plus encore, EVOL cumule tout ça, dresse un constat sans appel. Dans le déroulé de cette saison, la série s’attaque à des choses comme le racisme et l’homophobie des Japonaises, le capitalisme, la corruption des élites, la dépolitisation des citoyennes, ou encore, dans une certaine mesure, une critique de la psychiatrie. Tout cela à grand renfort de sang qui gicle… et de corps calcinés. Bah oui, vous pensiez que ça ressemblait à quoi, des pouvoirs basés sur l’électricité ?

Ce déroulé peut même un peu décontenancer, tant structurellement il est atypique pour une série nippone.
La saison s’interrompt en effet brutalement à mi-parcours pour proposer à ses héroïnes de revenir à leur vie « d’avant », comme pour mieux les forcer à rentrer dans le rang. On leur promet qu’il n’y aura pas de poursuites (pour des raisons que je vous laisse découvrir).
L’ardoise semble effacée… jusqu’à ce qu’EVOL décide que c’est le moment parfait pour procéder à des flashbacks cinglants sur les raisons qui ont poussé Nozomi, Sakura et Akari à tenter de s’ôter la vie. Ces flashbacks ponctuent donc la seconde partie de la saison plutôt que la première, tandis que les anti-superhéroïnes sont confrontées à un choix : accepter le statu quo et essayer d’en tirer ce qu’elles peuvent… ou persister à se rebeller ? C’est par exemple très intéressant de voir comment Nozomi, revenu auprès de sa mère, et Sakura, envoyée dans un foyer pour mineurs, composent très différemment avec cet après, et en tirent des conclusions radicalement opposées. Mais personnellement, c’est le sort d’Akari qui m’a le plus fascinée ; sa souffrance, qui a lieu à l’abri des regards, a fait écho à des choses qui m’étaient familières… je vous laisse découvrir Kurosaki, également. Toute sa storyline est absolument saisissant d’acuité quant à la réalité émotionnelle de ce qu’elle traverse.

Le pied de nez ultime d’EVOL tient cependant à la conclusion de la saison… car c’est la première fois que je vois un cliffhanger dans un season finale japonais ! Je suis certaine que ça a dû se produire avant, mais pas dans des séries que je regarde. Le renouvellement n’étant pas une pratique tombant sous le sens à la télévision japonaise (et d’ailleurs, pour autant que je sache, le renouvellement d’EVOL n’est même pas encore officialisé), je l’interprète comme une preuve de plus de ses inspirations occidentales… et de son atypisme. Il n’y a donc pas de fin satisfaisante à cette première saison ; mais en même temps, la satisfaction n’a pas vraiment l’air de faire partie intégrante de l’univers de la série.
Le monde d’EVOL est cruel, et la série se montre très à la hauteur de cette cruauté en nous faisant poireauter pour voir la suite.
Pourvu qu’elle arrive vite : EVOL est une oeuvre unique en son genre dont on espère qu’elle participe, à son échelle, au réveil des consciences.


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1 commentaire

  1. Kiddo dit :

    J’ai hâte de lire celle de Messou mo Nai !

    Evol me fait très envie (j’apprécie beaucoup deux acteurs dans ce duo et il me reste le dernier membre à découvrir) et les personnages suicidaires + le côté politique, ça m’intéresse d’autant plus (même si ça risque d’être un visionnage difficile).
    Je terminerai de lire l’article quand j’aurai commencé et fini Evol 🙂

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