Pas franchement une réussite. Et pourtant, il y avait définitivement du potentiel dans cette histoire : un petit connard d’adolescent de suicide, et tout d’un coup tout le monde semble le regretter. Il y avait sans doute quelque chose à en faire mais World’s Greatest Dad n’y parvient pas vraiment, préférant se lancer dans des intrigues parallèles sans grand intérêt et accordant trop de temps aux ambitions littéraires du père. Tout ça pour finir sur une queue de poisson prévisible mais, surtout, qui n’offre pas de conclusion satisfaisante, comme si, passé le pitch, il n’y avait pas vraiment d’objectif.