Pas totalement dépourvu d’imperfections, mais très abouti, ce second opus ne l’est que dans le sens chronologique du terme. Voilà un sequel qui parvient à conserver le meilleur du matériau d’origine tout en poussant plus loin l’étude de ses personnages et ses intrigues touchantes. Mieux encore, les protagonistes Indiens, en particulier Sonny, sa mère, et dans une moindre mesure Sunaina, ont été retravaillés, redéfinis, dépassant le stade du stéréotype pour devenir de vrais être à part entière vivant entre les murs de l’hôtel. Résultat, j’aimerais bien que jamais deux sans trois.