C’est dommage qu’au-delà de sa métaphore de départ, Pleasantville n’arrive pas à pousser très loin. Une bonne heure du film est consacrée à montrer toutes les manifestations d’un phénomène qui se comprend en dix minutes à peine ; le procédé est peut-être joli (et technologiquement il était à l’époque pionnier), mais il n’en est pas moins longuet. Pas autant que 7 saisons de Mad Men, mais longuet.