Après un démarrage très difficile (un bon premier tiers du film semble n’être destiné qu’à multiplier les performances musicales sur un scénario minimaliste voire inexistant), Pitch Perfect 2 « trouve son harmonie » sur le tard. Ce n’est que lorsqu’il embrasse ses personnages et leur accorde un peu plus que des gags faciles, des intermèdes musicaux à tout bout de chant, et des clichés sur une double-vie secrète (fort heureusement en évitant le stéréotype du « deux évènements importants se déroulent en même temps et m’obligent à choisir », mais de peu), que le film, comme son héroïne principale, parvient à enfin créer quelque chose. Et ce quelque chose est précieux : une émotion. Ça nous aura pris deux films, mais je dirais que ça en valait la peine.
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