Le fantastique et le merveilleux sont-ils toujours aussi fantastiques et merveilleux lorsque tous les films y ayant recours finissent par se ressembler ? Miss Peregrine’s Home for Blah Blah Blah aurait pu être un film unique s’il s’était trouvé un style et/ou un ton propres, s’il avait exploré certains thèmes soulevés à la va-vite, ou tout simplement, si ses personnages avaient plus d’épaisseur qu’une plume de faucon pèlerin. Rien de tout cela. Même sans aller jusqu’à soulever les problèmes rencontrés avec le concept de voyage dans le temps (et Dieu sait que le time-travel, en ce moment, ce n’est pas ce qui manque côté fiction pour comparer…), il y a vraiment de grosses lacunes dans ces 2 heures. DEUX. HEURES ! Mais bizarrement il y avait du temps pour une ridicule scène de combat entre des créatures invisibles et des squelettes ramenés à la vie. Tout cela n’est pas sérieux, à plus forte raison parce que Miss Peregrine et compagnie ne peuvent pas exactement clamer s’adresser à des enfants trop jeunes pour se soucier des problèmes stylistiques, dramatiques ou de cohérence.