Il n’y a que deux gags drôles dans ce film. Deux, c’est très précisément le chiffre. Et parce que j’ai ri les deux fois, je n’ai ensuite pas réussi à me débarrasser, pendant le reste du film, de l’impression de moiteur collante et sale que procure la conscience aiguë d’avoir ri devant un film sexiste, raciste et à l’humour n’ayant pas dépassé le stade anal, donc un film de Seth MacFarlane. Avec un peu de chance, et de nombreuses douches à la Javel, peut-être que ça passera. Dans l’intervalle, je vais éviter de croiser mon regard dans un miroir pendant quelques jours.