Looper a quelques bonnes idées, et quelques revirements de situation un peu étonnants, mais étrangement ces deux propriétés, qui seraient constitutives d’un film passionnant, ne se rencontrent jamais dans un même scène. Et vu qu’il faut attendre la moitié du film pour qu’un personnage capital apparaisse, vous commencez à comprendre qu’on a affaire ici à un effet de surprise qui repose éventuellement sur une structure boiteuse, plus que sur de l’ingéniosité. En outre, la conclusion m’a laissée de marbre ; au final ça fait beaucoup de sang versé pour pas grand’chose. Reste une bonne performance de JGL (parfaitement grimé en pseudo-Willis), mais pas franchement le genre de film que je mettrai dans mon palmarès de l’année. Ou du mois. Ou même de la semaine. A peine vu, aussi vite oublié.