Dans la vie, ce sont les choix qui font la différence entre une vie bien remplie et une autre qui l’a moins été. Eh bien dans les films c’est pareil ; on peut choisir d’écrire un thriller, ou on peut choisir d’écrire une histoire d’amour libératrice. Ce qu’on ne peut pas faire, par contre, c’est changer de choix en cours de route. C’est précisément ce que fait Keith, qui décide soudainement que, oh non, finalement on va pas faire dans le malsain, on va même rajouter un twist totalement sirupeux. Et ça gâche tout. Parce que vous savez quoi ? La belle histoire d’amour, peut-être que j’y aurais cru sans ça, en préservant au contraire la touche de malice frigorifiante des débuts. Là, j’ai l’impression d’avoir été dupée. Alors que finalement, tous les autres choix étaient bons, Keith semble avoir… sauté le requin.