S’il n’y avait eu les scènes du docteur Ian Malcolm (et c’est vraiment une seule scène découpée de façon à apparaitre au début et à la fin du film, en plus), Jurassic World 2 La Revanche du Reboot serait totalement, mais alors, totalement passé à côté de son sujet. Qui à la base est la question de l’extinction, mais qui devient, parce qu’apparemment il faut toujours être dans la surenchère maintenant, quasiment deux films en un, alors que moi je me serais parfaitement satisfaite uniquement d’un film entièrement sur l’île. Le film essaie de continuer de parler des risques de la cupidité humaine, mais le fait de telle façon que la question de l’extinction est totalement éclipsée, quelques allusions servant en tout et pour tout de discours sur le changement climatique. Qui pourtant, enfin je sais pas, c’est moi ou quoi ? Dinosaures, changement climatique, extinction… non ? Ca motive pas plus que ça des scénaristes ? Je comprends pas. C’est pas comme si la population refusant de croire en l’évolution était le cœur de cible de la franchise, quand même. Nan mais, franchement, je cherche même plus à comprendre comment ce qui était un super film d’action (voire d’horreur) est devenu au fil des décennies une machine à enfiler les clichés. Je vous ai parlé du personnage de la gosse ? Vous allez vous tordre de rire.
Allez c’est pas grave, le film n’a qu’un seul but du toute façon : prolonger les dividendes du film précédent et préparer aux bénéfices du prochain. Ya vraiment des trucs qui méritent l’extinction, ça c’est sûr.