Si on donne suffisamment de temps à une franchise bien fichue, on arrive sans peine à la dépouiller de tout intérêt, et ce 4e opus en est la vibrante illustration. C’est pas qu’on s’attende à un monument d’intelligence ou d’originalité avec Ice Age, mais on est en droit d’attendre un peu plus qu’un repompage des épisodes précédents… Mais c’est vrai que, s’il faut lancer un nouveau film chaque fois qu’on doit offrir un rôle anecdotique à une célébrité mineure quelconque, il va falloir beaucoup de sequels à Ice Age pour nourrir tous les nuisibles de Hollywood.