Home est d’une flemmardise épouvantable. Ses deux premiers actes suivent à la virgule près le cahier des charges du genre : à la 22e minute il faut un retournement de situation, à la 47e les personnages doivent entrer en conflit… Même les gags sont d’une écrasante prévisibilité. Ce n’est que vers la fin du film que Home accepte de sortir un peu (juste un tout petit peu, mais c’est déjà ça) des sentiers battus, et autoriser ses personnages à de vraies émotions. Mais on reste dans quelque chose de très superficiel, et surtout simpliste, qui ne mérite certainement pas qu’on paie une entrée au cinéma. Fort heureusement, c’est un problème qui ne s’est pas posé à moi. Je pense que dans le cas contraire, je l’aurais eue mauvaise.