Des films à grand spectacle, je pensais en avoir vu quelques uns. Mais Feng Shen Bang fait tout à 712% et c’est vraiment une toute autre expérience ! On parle d’un film qui commence à faire une crise d’angoisse s’il se passe plus de 30 secondes sans CGI, et sur un film de près de 2h, ça vous dit tout ce qu’il y a à savoir de cette fresque fantastique. Parfois c’est un peu étourdissant, il faut le reconnaître, d’autant que le film est très très très (très !) léger sur le scénario et les personnages, mais il y a des tableaux superbes, des idées de mise en scène à blêmir d’extase, et des astuces visuelles qui ont de quoi arracher un juron d’émerveillement à Tarsem Singh. C’est visuellement riche, à défaut d’avoir quoi que ce soit à apporter au spectateur au-delà, mais c’était un peu, je le confesse, ce que j’étais venue chercher, et du coup me voilà comblée.
Je ne sais pas si je regarderais ce qui apparaît comme un inévitable sequel (le cliffhanger de fin, franchement fallait oser !) sans être parfaitement dans les bonnes conditions pour me vider la tête, mais je ne regrette rien.
Je ne sais pas si je regarderais ce qui apparaît comme un inévitable sequel (le cliffhanger de fin, franchement fallait oser !) sans être parfaitement dans les bonnes conditions pour me vider la tête, mais je ne regrette rien.