Rarement quelque chose d’aussi absurde aura eu autant de sens. Au début (pendant la partie la moins bordélique, paradoxalement), j’avais du mal à définir les règles de cet univers, mais c’est finalement quand on accepte d’être flexible sur le fonctionnement de l’aspect mythologique qu’on apprécie le mieux le film. Il y a quelque chose de fantastique dans l’existence de ces films qui tentent de panser des plaies familiales (en particulier au sein de communautés racisées) qui paraissaient si souvent immuables, offrant à leurs personnages autant que leur public des alternatives qui semblaient impensables jusque récemment. Un cinéma qui répare, imaginez ça.