Dirty Girl commence comme une cousine d’Easy A, logée dans l’Oklahoma profond avec accents caricaturaux à l’appui, s’asperge des paillettes et couleurs criardes des années 80, s’engouffre dans un plaidoyer pour l’acceptation des homosexuels, se lance dans un road movie décalé, se ponctue par pas moins de trois stripteases (aucun n’étant totalement gratuit), se perd dans une douloureuse scène entre une ado et le père qu’elle n’a jamais connu, et s’achève sur un numéro musical sirupeux à la Glee. Tout ça commenté en voix-off par un paquet de farine ! Alors on s’excuse si c’est un peu brouillon, hein. En revanche, c’est plein de bonne humeur, illuminé par un tandem absolument charmant, alors on laisse passer gentillement les passages bizarres, et on n’en retient que les bons moments. Qui sont légion, en fait, pourvu d’être conciliant.