Cloud Atlas (10 Décembre 2015)

10 décembre 2015 à 23:48

CloudAtlas

Si chacune de ces intrigues indépendantes a énormément de sens, et dans une mesure variable, de l’intérêt, c’est lorsqu’on essaye d’adopter une vue d’ensemble que Cloud Atlas révèle combien il est un film bancal. En-dehors d’une histoire d’amour intemporelle (chose qui a le don de me laisser de marbre), il faudra attendre les toutes dernières minutes pour que soudain Cloud Atlas décide d’un propos humaniste, voire politique, et parle à ses spectateurs autrement que par de grandes phrases romanesques. Ce n’est pas que ce final soit dépourvu d’intérêt, mais sa brusquerie interroge sur la façon dont les différentes pièces du puzzle ont été écrites pour que cet angle ne soit révélé que par un final voulu comme une apothéose. Je ne suis pas sûre qu’un tel déséquilibre se produirait si Cloud Atlas avait été, mettons, une mini-série plutôt qu’un film de 3h ; je suis presque sûre qu’une fiction télévisée s’y serait mieux prise.

RetourauSecretDiaryofaCinephile-650

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