Un film qui semble cumuler les clichés mais parvient en réalité à en détourner un certain nombre pour offrir, dans le désordre : une comédie romantique décente (dont on connaît la fin vu la genèse du film, mais qu’importe), une véritable quête de maturité (jalonnée jusque très tard d’immaturité sincère et traitée très sérieusement), une discussion intelligente sur le ressenti d’enfants d’immigrants, et une honnête exploration de la question parentale. Ce n’est pas le film du siècle, et à plusieurs moments The Big Sick tombe encore dans certains pièges ; mais c’est quand même très réussi.