Avengers: Infinity War (27 Mai 2020)

Je me mets à la place de ceux qui ont dû écrire cet opus… et j’imagine à grand’peine le casse-tête ! Une distribution de 712 personnages différents venus de plusieurs milliers de films, chacun portés par des stars qui veulent tous avoir une petite intrigue à peu près digne et quelques lignes de dialogues pour avoir l’air impressionnant, sans parler des scènes de combat dans tous les sens, tout ça s’emboîtant pour former une intrigue à peu près cohérente… L’enfer. N’ayant aucun attachement envers l’immense majorité de ces personnages, et n’ayant pas suivi un grand nombre des films précédents de la franchose, j’ai probablement laissé passer quelques références et zappé quelques enjeux, mais dans l’ensemble je trouve l’orchestration plutôt réussie. Pour autant, cette atmosphère de chorale a les défauts de ses avantages, ne s’autorisant pas beaucoup de profondeur, multipliant les petites scènes sans intérêt juste pour donner un peu de grandeur à un personnage destiné à mourir quelques scènes plus tard, et donnant l’impression de faire de la place à chacun au risque de rendre l’intrigue centrale très banale. Ce qu’elle est. Je suppose que ça fait partie des risques quand on s’intéresse à un univers aussi large en à peine deux heures et demies, et qu’on n’oserait pas en demander plus.

par ladyteruki