Les aventures d’enfants futés et intrépides ne me sont clairement pas destinées ; ces personnages incontournables de la littérature enfantine ne manquent naturellement pas d’énergie et de bonnes idées, mais j’ai largement passé l’âge de m’identifier à eux afin de me plonger dans leurs aventures étranges et légèrement grotesques. Nul ne doute vraiment, à moins d’avoir un esprit enfantin justement, que tous les périls seront évités jusqu’à la fin du film et que les orphelins Baudelaire se tireront d’affaire, même si les choses paraissent bien sombres à plusieurs reprises.
Pourtant, au terme du film, A Series of Unfortunate Events a suscité chez moi un tremblement de menton, des yeux un peu humides et un poitrail meurtri, en insinuant que depuis le départ j’étais concernée au premier chef par son intrigue. Les tribulations des trois enfants Baudelaire m’auraient sans doute bien plus émue si dés le début j’avais pu le ressentir, au lieu d’attendre le monologue de fin. Si c’était à refaire, j’échangerais quelques idées de réalisation timburtonesques contre un peu plus de douleur sincère devant les difficultés affrontées.
Pourtant, au terme du film, A Series of Unfortunate Events a suscité chez moi un tremblement de menton, des yeux un peu humides et un poitrail meurtri, en insinuant que depuis le départ j’étais concernée au premier chef par son intrigue. Les tribulations des trois enfants Baudelaire m’auraient sans doute bien plus émue si dés le début j’avais pu le ressentir, au lieu d’attendre le monologue de fin. Si c’était à refaire, j’échangerais quelques idées de réalisation timburtonesques contre un peu plus de douleur sincère devant les difficultés affrontées.