Après mûre réflexion (influencée par plusieurs retours positifs), j’ai décidé que Take Five continuerait cette année… dans une version légèrement améliorée.
Pour l’essentiel, les règles du jeu restent les mêmes : chaque mois, proposer une compilation de reviews plus rapides pour 5 « pilotes » au sens large de séries pour les reviews desquelles je n’ai pas eu de temps, de place, d’envie (ou quelque autre raison que ce soit) au cours du mois écoulé. Sans que cela ne présuppose nécessairement que je n’en parlerai plus jamais. Toutefois, avec cette année une variante que je vous laisse découvrir !
En effet, j’ai décidé d’ajouter pour 2024 deux éléments à ces mini-bilans mensuels Take Five, dont l’un… dépend de vous.
19 Ceng (2024)
Thriller
Sur le papier, 19 Ceng (ou 19th Floor de son titre international) est l’histoire d’un bâtiment ancien avec une réputation plus ou moins maudite, sur le campus d’une université. Est-il hanté ? Est-il le terrain d’une sorte d’escape game ? Autre chose ? Le premier épisode est brouillon quant au genre de la série (fantastique ? science-fiction ? high concept ?), et le générique n’apporte aucune sorte de clarté, voire même en remet une couche. S’y mélangent des démons chinois anciens, de la VR, des rêves prémonitoires, un accident de bus… on nous assure que personne n’est mort mais on nous parle aussi d’Enfers… Vu que 19 Ceng est l’adaptation d’un roman, j’ai passé mon temps à me dire qu’une explication serait forcément délivrée au bout d’un moment (même si ce n’est clairement pas pour cet épisode introductif), pour m’aider à tenir. Sûrement que le mystère de ce bâtiment, et avec lui de son 19e étage, auquel pour le moment on n’a eu droit qu’à de vagues allusions, sera un peu mieux expliqué à mesure que les protagonistes évoluent dans ses couloirs. Mais pour le moment, rien à faire, on a l’impression que ça part dans tous les sens.
Une grande partie de l’explication à cette confusion tient dans le fait que 19 Ceng dispose d’un premier épisode qui est tout simplement mal écrit. La scène introductive est tournée du point de vue d’un personnage, la scène suivante procède à l’exposition du point de vue d’un deuxième personnage, et l’héroïne principale, Chun Yu, est introduite par le point de vue d’un troisième personnage. A ce stade on a atteint pas loin de la moitié de l’épisode quand enfin on adopte la perspective de la protagoniste centrale ! Et on n’a même pas encore lancé l’intrigue, qui elle-même, comme je l’ai dit, n’est pas facile à cerner. Quand on ajoute à cela le fait que la série est tournée un peu à la va-vite (tout le budget est vraisemblablement parti dans les effets spéciaux), avec une distribution mal dirigée et des scènes d’action laborieuses, franchement, ça ne donne pas envie.
Benoît Génant Officiel (2024)
Comédie point d’interrogation
Ma première série française vue cette année est… comment dire… définitivement ma première série française vue cette année. Et c’est un peu tout ce qu’on pouvait lui demander. Je n’avais pas trop fait gaffe mais apparemment TFHein lançait en ce début d’année une nouvelle plateforme, TFHein+, sur laquelle la série a éch-… atterri en parallèle de sa diffusion sur TMC. Bon, du coup ça place bien la barre, je trouve.
Pour vous situer la bête, Benoît Génant Officiel s’intéresse à un agent immobilier qui s’imagine aussi influenceur. Inculte, odieux, doté d’un ego boursoufflé, et grand fan de Stéphane Plaza dont il connaît la moindre émission par coeur, il mène la grande vie… et on se demande comment. A la tête de son agence BG, il n’a qu’un employé (une deuxième débarque dans cet épisode), il est médiocre avec les clientes potentielles comme avec les acheteuses, et on n’imagine pas vraiment que ses frais soient couverts (surtout lorsqu’ils impliquent le tirage de slips ou de bouteilles de champagne à son effigie). L’épisode dure une petite demi-heure, pendant laquelle le protagoniste passe son temps à accumuler les travers, son seul atout dans la vie étant d’être trop imbu de sa personne pour ressentir la moindre gêne. C’est là, je suppose, toute l’ironie ?
Benoît Génant Officiel n’est tout simplement pas drôle. C’est l’une de ces séries qui se croit drôle parce qu’outrancière (bien-sûr que le premier épisode inclut une blague transphobe !), mais protégée par le fait que son personnage central est lui-même débectant, comme si tout s’annulait. Ou, pire, comme si cela suffisait à produire de la satire. Mais il n’y a pas de critique ici, pas de recul. Juste une demi-heure de blagues nulles, de gags répétitifs sur le genre de personne qu’est le protagoniste, et de propos dégueulasses parfaitement assumés. Du coup, ce qui est gênant, c’est qu’on ponde encore un truc paresseux comme celui-là. Même TMC vaut mieux. Je crois ?
Dag & Nat (2022)
Médical
C’était amusant de tomber sur la version sous-titrée de cette série danoise tant de 2022, et s’intéressant à une sage-femme dans un service d’obstétrique, quasiment en même temps que Kiddo s’émerveillait de son visionnage de Kounodori (à raison !). Un simple concours de circonstances dû au fait que SBS en Australie a acquis les droits de diffusion de la série, mais quand même.
Le ton, bien-sûr, est différent. Dag & Nat (un titre dont je soupçonne sans pouvoir le prouver qu’il inclut un jeu de mots) commence par un échange entre la cheffe des sage-femmes, Ella, réclamant l’embauche de sage-femmes, et son directeur, préoccupé par les coupes budgétaires (sa réaction est encore plus détestable que je ne l’imaginais) ; puis se poursuit avec une réunion de service dans laquelle il est évident que tout le monde est passionnée, mais sur les rotules. Le décor est planté : Dag & Nat s’inquiète de bien traiter ses parturientes, leur bébé et leurs proches, sans en avoir les moyens humains, et donc financiers. La folle journée qui s’en suit oscille entre les moments de grâce, les urgences gérées aussi doucement que possible, et les limites de ce service exsangue malgré ses locaux modernes. L’efficacité est, bien-sûr, ce qui est mesurable ; mais Ella est attentive aussi à tout le reste. Les patientes sont-elles bien reçues ? Leurs souhaits sont-ils respectés ? Leurs soignantes sont-elles suffisamment reposées ? Leurs plaintes sont-elles écoutées ? Leur prise en charge est-elle aussi fluide et agréable que possible ?
Perce l’idée derrière toutes ces préoccupations que la naissance n’est pas qu’un résultat, ou même un acte médical, mais une expérience de vie… et que Dag & Nat veut interroger les maltraitance médicales qui peuvent si facilement s’insinuer dans un tel environnement. Et… et en même temps, eh bah, pas trop l’interroger de trop près. Parce qu’en fait, pour l’instant, la série fait tout cela sans mordant, j’allais dire sans trop ruer dans les brancards, et donc sans vraiment appeler à une véritable réflexion. Il faudra voir si les épisodes suivants prennent un peu plus le mors aux dents. La conclusion de l’épisode me laisse en outre assez circonspecte, et j’attends de voir ce que la série veut mener les choses parce que si c’est juste pour faire du soapesque, est-ce qu’on avait vraiment besoin de faire mine de s’inquiéter du financement de l’obstétrique publique ? Je pose la question.
In Your Dreams (2023)
Dramédie, Fantastique
Souvent je souligne combien Netflix, en dépit de grandes déclarations d’intention, a encore une politique de commande très molle en Afrique, y compris mais pas seulement en Afrique sub-saharienne. Pour être complètement juste, il me faudrait préciser qu’Amazon Prime Video n’est pas mieux ! La plateforme est installée depuis 2016 en Afrique du Sud, et devinez quoi ? En novembre, elle a sorti sa première série sud-africaine originale, In Your Dreams. C’est vous dire si on se presse vraiment pas du côté des plateformes internationales. En même temps, tant mieux, ça fait plus de parts de marché pour Showmax…. Cela étant, la plateforme semble accélérer un peu le mouvement, ce qui certes n’est pas difficile, puisqu’elle a aussi commandé la co-production internationale The Morning After, en grande partie sud-africaine. J’espère qu’on pourra voir le résultat bientôt. En attendant, le premier épisode d’In Your Dreams est plein d’énergie. La production a des moyens modestes, mais ils sont investis avec intelligence dans une intrigue ancrée dans un folklore (fictif, pour autant que je puisse le contaster) intéressant qui conduit à un peu d’action et de frissons, et ça devrait se poursuivre dans les épisodes suivants. Voire même prendre de l’ampleur.
Tout part en effet d’une statue qui, dit-on, pourrait réaliser les rêves… sauf qu’il y a, naturellement, une clause en petits caractères. En quête d’explication quant à ces mystères, les protagonistes de l’intrigue, de jeunes adultes remplis de rêves et de projets, mais dont le présent est compliqué, échangent avec beaucoup d’humour des dialogues enlevés et bourrés de références, il y a une petite intrigue amoureuse pour l’instant pas trop pesante, une possible conspiration surnaturelle… Rien dans In Your Dreams ne promet pour l’instant de choses trop complexes, ou une mythologie trop subtile, mais cela lui permet de ne pas décevoir et de remplir parfaitement le contrat. C’est un peu comme regarder une version de Daomu Biji dotée d’un humour un peu plus fin, et de personnages un peu moins vides…
Je voulais trouver le temps en fin d’année dernière de regarder le reste de la saison, et c’est définitivement ma mission pour ce début de 2024. Honnêtement, je ne vois pas de quoi d’autre je pourrais rêver (pardon).
Kübra (2024)
Drama, Thriller
Gökhan est revenu de son service dans l’armée avec une toute nouvelle perspective. Sa foi et sa spiritualité ont été décuplées par cette expérience, et il aspire désormais à une vie simple et intègre. Sa petite amie de longue date, Merve, espère qu’il va demander sa main à son père très bientôt ; quant à l’atelier où il travaille, et où essentiellement il sert de manager, il n’a pas encore demandé de promotion officielle. Il semble toujours trouver des excuses pour se faire du soucis (pour sa mère, sa jeune soeur, son ami Serhet qui file un mauvais coton…), mais sans prendre de décision quant à son propre futur, ni faire d’effort pour aller de l’avant car de toute évidence, il est encore affecté par ce qu’il a vu… Un jour, Gökhan sauve un petit garçon d’une voiture en flammes. Perçu comme un héros (ce qu’évidemment il est trop humble pour accepter), notre homme est convaincu d’avoir fait là une expérience de transcendance, comme si Dieu lui-même lui avait donné pour mission de sauver l’enfant. Quelques heures plus tard, Gökhan commence à recevoir des messages privés sur l’app religieuse qu’il utilise, venant d’une personne appelée « Kübra » et qu’il ne connaît pas. Kübra semble tout savoir de sa vie, tout voir, tout entendre. Les messages omniscients commencent à lui délivrer des informations…
Le premier épisode de Kübra s’intéresse surtout à la vie intérieure de son héros. Certes, les messages de Kübra sont énigmatiques, voire inquiétants. Ils témoignent d’un savoir qui fait peur, surtout parce qu’il est distillé de façon imposée (Gökhan tente de désinstaller l’app, et elle se réinstalle peu après). D’un autre point de vue, on pourrait penser qu’il s’agit d’une situation à la Early Edition, et l’intrigue peut très certainement choisir d’aller dans ce sens. Mais Kübra est profondément fascinée par les troubles qui agitent Gökhan, ses doutes, ses peur ; sa volonté de faire le bien et en même temps de faire du sur-place ; sa moralité intense et pourtant sa tendance à se mettre en danger. L’épisode introductif fait vraiment le job lorsqu’il s’agit de mettre en place, et déjà explorer, tout cela. J’ai beaucoup aimé son approche, et en particulier une scène très bien troussée dans laquelle Gökhan demande conseil à son imam, qui est pleine de joliesse, de bon sens, de bienveillance… et pourtant ne parvient pas à apaiser le héros. Parce que ça ne marche pas comme ça ! Ce serait si simple et justement, les nuances de l’âme, ce n’est pas simple. Kübra semble bien comprendre cela.
Quant au cliffhanger de fin d’épisode, il est juste saisissant, il n’y a pas d’autre mot (même le générique de fin a de quoi désarçonner). Je suis vraiment curieuse de voir où la série veut aller, et du sens qu’elle donnera à Kübra. Il y a résolument du potentiel.
Voilà donc pour les reviews. Mais ce n’est pas tout !
En 2024, je veux aussi utiliser les articles Take Five pour mettre en lumière un poster (ou matériel promotionnel au sens large, selon ce qui se présente) d’une série qui m’a tapé dans l’oeil. C’était quelque chose que j’avais envisagé l’an dernier, mais cette fois c’est la bonne !
Le plus surprenant, c’est que la série qui inaugure cette nouvelle habitude n’est pas une série chinoise. Alors que franchement, on sait toutes qu’à un moment ou un autre, il sera question de télévision chinoise dans cette rubrique !
Les couleurs, la poussière, les couleurs, le mouvement, les couleurs, la lumière, les couleurs, le côté far west, les couleurs… tout me plaît dans ce poster. Il en existe un autre, plus conventionnel, présentant plusieurs des protagonistes ; mais celui-là je suis tombée sous son charme à la minute où je l’ai vu pour la première fois. Je sais pas comment l’expliquer mais… il y a des posters qui veulent vous faire regarder une série, et qui le pensent vraiment, quoi.
Sur la base seule de ce poster (et, certes, de la notion qu’il s’agit apparemment d’un western sud-africain, ce qui en soi a de quoi rendre curieuse), j’ai passé une partie des dernières semaines à chercher activement comment regarder la série sud-africaine Outlaws, surtout alors que Showmax n’est plus disponible en Europe (bon, de toute façon, toutes ses séries n’y étaient pas proposées sur nos territoires, mais là du coup, c’est aucune série du tout), et je pense qu’en voyant ce poster… vous comprenez sûrement pourquoi.
La bonne nouvelle, c’est que je pense que j’ai mis la main dessus ! Il faut encore que je vérifie l’intégrité du fichier, mais j’ai en ma possession le premier épisode (les suivants sont plus compromis, mais vous me connaissez, c’est pas le genre de détail qui m’arrête). J’espère donc vous en toucher deux mots bientôt, donc interprétez-le également comme une promesse !
Pour finir, le rendez-vous mensuel du Take Five va aussi être dorénavant l’occasion pour moi de mettre en lumière un commentaire du mois écoulé. Vous l’aurez constaté, je ne suis pas très forte lorsqu’il s’agit de répondre aux commentaires. Pour plein de raisons, notamment que je continue d’avoir peur de monopoliser la parole (alors que ça fait des années que certaines d’entre vous me jurent que ce n’est pas interprété comme tel… ça rentre tout simplement pas). Toutefois, ça ne signifie pas que je ne les apprécie pas, et je me suis dit qu’en sélectionner un par mois à mettre en lumière pouvait, un peu, améliorer les choses. Cela me permet en outre d’y répondre en longueur, et d’en faire profiter tout le monde. Même si, techniquement, il est possible de ne louper aucun commentaire en suivant le flux RSS qui leur est spécifique.
Bon, comme là je n’ai pas trop écrit en janvier, forcément les commentaires ne se bousculent pas. C’est bien ma faute. Enfin bon, on sait pas, peut-être qu’il y aurait pu y avoir des commentaires sur les publications abondantes des mois précédents ! Mais maintenant en tout cas, vous le savez. Et donc je guette ce que vous allez me dire !
Le commentaire que j’ai sélectionné pour janvier me permet de toucher deux mots sur cette idée de commentaire « tardif », une notion qui je pense est apparue au fil des années et de la pratique des réseaux sociaux, patrie de l’immédiateté. Mais pas seulement.
Posté sous la review de l’unique saison de Toranai de Kudasai!!, ce commentaire de Dandelion semble penser qu’il y a une date de péremption aux articles ou, pire, à leur lecture. A mon sens, tout l’intérêt de cataloguer mes reviews sur mon propre Dotcom plutôt que sur les réseaux sociaux, c’est qu’il est possible de les consommer à n’importe quel moment. Y compris 150 ans après ! Je pars au contraire du principe que c’est pour ça que tout reste en ligne, que je n’efface jamais rien, que tout est étiqueté patiemment dans mes abondants tags (toujours listés en bas d’article), et que les commentaires restent ouverts.
Outre l’influence des réseaux sociaux, qui a détruit une grande partie de l’écosystème des « blogs » (je ne considère pas vraiment le Dotcom comme un blog, vu que je n’y parle plus vraiment de choses personnelles, mais ça c’est moi qui pinaille), je crois qu’autre chose se trame derrière cette notion. La lecture immédiate, c’est important pour les entreprises et entités qui tiennent des statistiques de lecture, car ces statistiques sont souvent utilisées dans le cadre de la publicité… ce qui n’a jamais et ne sera jamais le cas dans ces colonnes. Je suis anti-pub et ça n’est pas près de changer, même quand je suis au fond du fond financièrement. Donc allez-y gaiement, lisez les choses quand vous le sentez. Du moment que vous les lisez !
Entre vous et moi, je suis la première à pousser un cri ravi quand quelqu’un exhume une vieille review et manifeste de l’intérêt pour la série obscure (ou pas, d’ailleurs) dont j’ai causé il y a 712 reviews de ça. Que ce soit l’envie de la découvrir à l’avenir, ou un petit mot après l’avoir vue (ce qui hélas est encore plus rare, mais je me fais une raison), je suis contente. Je me dis que tout le travail fourni au fil des 17 années écoulées (…janvier marque l’anniversaire de ces colonnes) n’était pas en vain. Par pitié, lisez mes articles 150 ans plus tard ! C’est quand même bien à ça que sert de payer l’hébergement.
Plus largement, on vit dans un monde où téléphagiquement, quasiment plus personne ne regarde la même chose au même moment. Les plateformes en rêvent, évidemment (pour des raisons similaires aux statistiques de lectures, en fait), mais c’est devenu totalement illusoire, surtout si en tant que téléphage on cherche la qualité et pas juste la nouveauté. En fait, il devient même assez rare de regarder la même chose, tout court. Cette notion suggérant qu’il faudrait lire une review maintenant ou jamais, elle est voisine de l’idée contre laquelle je lutte depuis si longtemps, selon laquelle il faudrait regarder une série maintenant ou jamais. Sauf que moi, contrairement à Netflix, je n’efface rien de mon catalogue, donc c’est encore plus valable ici… Vraiment, ça nous empoisonne collectivement et individuellement la vie. Tout le monde se porterait mieux sans ce type de pression.
…Cette fois c’est vraiment tout pour janvier en ce qui me concerne. Mais que ça ne vous arrête pas : dites-moi ce que vous avez vu pendant le mois écoulé. Et surtout, n’oubliez pas de laisser un commentaire sous au moins un article ou une review (toutes dates de publication confondues), histoire que le Take Five de février ne se retrouve pas amputé d’une catégorie toute neuve ! Mais sans pression, hein, ça va de soi.
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