Comme le précédent opus, Across the Spider-Verse est un bonbon visuel, sûrement l’une des productions animées (surtout à grand budget) les plus intéressantes de ces vingt dernières années au bas mot. C’est juste que le film a le défaut de ses qualités : à certains moments, il y a tellement de mouvement, de couleurs et de lumière, tellement de petits encadrés et de grande bulles, tellement d’exercices de style et de références, qu’il n’est pas impossible de décrocher. La surenchère est parfois difficile à suivre, et j’ai eu envie de pauses que le film ne permettait pas, ou pas assez ; et peut-être que j’aurais voulu que l’histoire profite de ces pauses pour me fournir une histoire un peu plus intéressante. Mais bon, comme on nous promet une histoire en deux parties (justifiant certes l’existence d’un sequel, mais pas tellement le choix d’un format cinéma : à ce stade faites des séries, les gars…), on va dire que je retiens une partie de ma critique à ce sujet.