Que je comprenne… il y a des gens, de leur plein gré, ont entendu parler de Room et se sont dit, ouais, ça c’est un film qui donne envie. Donc ces gens, de leur plein gré donc, ils sont sortis de chez eux en se disant, super, allons voir Room, après on se fera un petit resto, ce sera sympa, une petite sortie. Ils y sont peut-être allés avec des amis. Ou même, mais je n’ose l’imaginer, pour un rendez-vous amoureux. DE LEUR PLEIN GRÉ. Et ensuite ils sont sortis de la salle et… et quoi ?
Parce que très franchement, je ne conçois pas qu’on puisse sortir du visionnage de Room autrement que dans un état lamentable, comme une petite chose misérable aux joues humides, aux yeux rougis, et surtout à la gorge serrée, qui se traine pathétiquement jusqu’à un endroit à peu près réconfortant (pour moi c’est en position fœtale vers le coin de la pièce par exemple), et qui sanglote brutalement jusqu’à ce que la nuit succède au jour puis le jour à la nuit et qu’au bout du compte, aie besoin de réapprendre comment fonctionner à peu près normalement en société, au lieu d’émettre des râles gutturaux pleins de désespoir et de souffrance. Mais ce n’est que moi, hein.
Parce que très franchement, je ne conçois pas qu’on puisse sortir du visionnage de Room autrement que dans un état lamentable, comme une petite chose misérable aux joues humides, aux yeux rougis, et surtout à la gorge serrée, qui se traine pathétiquement jusqu’à un endroit à peu près réconfortant (pour moi c’est en position fœtale vers le coin de la pièce par exemple), et qui sanglote brutalement jusqu’à ce que la nuit succède au jour puis le jour à la nuit et qu’au bout du compte, aie besoin de réapprendre comment fonctionner à peu près normalement en société, au lieu d’émettre des râles gutturaux pleins de désespoir et de souffrance. Mais ce n’est que moi, hein.