Ce n’est pas l’originalité qui étouffe Soul Kitchen, mais qu’importe. Le ton de cette petite histoire de restaurant l’emporte largement, et le fait que les personnages soient sympathiques sans pour autant imposer leurs storylines parachève l’impression de légèreté débonnaire de l’ensemble. La fin semble un peu abrupte, en revanche, et il s’agit de l’un des rares cas de films qui auraient pu se permettre de durer une petite demi-heure de plus.