On sent la production qui a bien fait ses devoirs (et qui n’a même pas honte d’expliciter dans ses dialogues les références sur lesquelles elle s’appuie). How to be single n’apporte strictement rien au genre, ni à ses acteurs d’ailleurs qui peuvent s’y contenter du service minimum. Sous couvert de parler de célibat, il va bien-sûr en grande partie y être question de relations amoureuses, et on n’échappera pas à un certain nombre de poncifs en la matière. Mais qui s’en soucie ? How to be single est un peu comme vos dessins en maternelle, quand la maîtresse, complaisante, vous donnait une tape satisfaite sur l’épaule et affirmait en souriant que vous aviez fait du très bon travail en coloriant sans dépasser. Quand on est capable de s’en satisfaire, pourquoi chercher plus loin ?