A ce stade tous les films de superhéros se ressemblent ou presque : méchant veut faire un truc méchant, si possible basé sur une expérience scientifique qui pourrait tomber entre des mains encore plus méchantes, gentil sur lequel on misait pas un kopeck obtient un pouvoir lui donnant une chance d’arrêter le méchant, baston, baston, explosion, baston finale, méchant stoppé, et enfin gentil adoubé par quiconque n’avait surtout pas misé sur lui au départ. Surtout après trois Spidermen différents, Ant-Man n’apporte pas grand’chose de nouveau à la narration, mais enfin, il peut rapetisser, ce qui lui garantit d’offrir des effets spéciaux différents. Et pour le moment c’est vraiment la seule raison pour laquelle il y a 712 films Marvel/DC/Dark Horse/whatever plutôt qu’un seul : la perspective de regarder des films où les effets spéciaux donnent dans la surenchère pour prouver que ce nouveau superpouvoir-là est vraiment trop cool. Et ok, communiquer avec des fourmis, on ne nous l’avait jamais encore fait, j’admets. Mais on finit par se retrouver avec des films où dans 75% des scènes, on se demande si ya un ne serait-ce qu’un seul acteur impliqué dans le tournage. Et sinon, qu’est-ce qui sépare un film de superhéros d’un film d’animation, au juste ?
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