A ce stade, The Maze Runner relève plus de l’anthologie que d’une franchise de films feuilletonnante. Rien n’y a de sens d’un film à l’autre. Dans un volet on teste les capacités des sujets, dans l’autre on apprend qu’on en a en fait toujours voulu à leur sang et qu’ils sont destinés à être mis en stase et drainés. Comment a-t-on fait le lien logique entre les deux ? Pourquoi se faire chier à les foutre dans une clairière ? Quel est le lien entre la survie face à des araignées géantes cyborg et un virus qui transforme en zombie ? Ça reste un mystère, mais on ne nous demande surtout pas de réfléchir de toute façon. Et pourtant, comment ne pas laisser l’esprit vagabonder quand la plupart des scènes font simplement courir les personnages avec un air paniqué ? Alors certes, ya pas de « maze » dans ce nouvel opus, mais ya beaucoup de « runners ». Et c’est chiant. Et c’est cliché. Et c’est sexiste aussi, parce qu’au point où on en était.
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