Des contes écologiques, il y en a eu beaucoup au cinéma. BEAUCOUP. Et en matière d’animation peut-être plus qu’ailleurs. Mais rares, pour ne pas dire inexistants, sont ceux qui sont aussi déprimants. Au terme de ses deux heures et des feuillages, Mononoke Hime délivre un vague happy ending, mais c’est un dénouement positif seulement en surface, quand ce qui a été dit plus tôt sur la nature humaine continue d’assombrir les heures succédant au visionnage. Nan mais les Kodama sont mignons, hein, promis.