L’instance de l’industrie cinématographique à tout transformer en histoire d’amour cause de nombreux dommages. La plupart sur mon degré de patience. Mais ici, la chose est plus grave, car Beyond the Lights avait tous les ingrédients pour aborder des sujets très en prise avec l’actualité popculturelle (la célébrité, l’univers de la musique notamment autour du hip hop, la dépression… et même un peu d’emprise parentale pour saupoudrer) et avait largement l’opportunité d’entrer en profondeur dans leur décortiquement. Quand en plus on a quelqu’un de la stature de Gugu Mbatha-Raw pour incarner ces questions, il ne faut pas laisser passer une telle occasion ! Mais non, rien à faire, Beyond the Lights veut parler de la vie amoureuse de Noni. Juste une fois j’aimerais qu’un film ayant ce potentiel se dise « en fait, ptet qu’elle a autre chose à penser que l’amour là tout de suite ». Juste une. Je demande pas grand’chose quand même.