Un film qui s’ouvre sur l’horrible agonie de Gwyneth Paltrow ne peut pas être tout-à-fait mauvais (même si j’ai eu envie de réserver mon jugement en voyant apparaître Marion Cotillard à l’écran). Contagion est exactement ce qui est écrit sur la bouteille : un film couvrant tous les aspects d’une contagion dans nos sociétés modernes, avec ce que cela implique non seulement de scénario catastrophe (donc FORCEMENT avec un type qui doit à tout prix sauver sa fille, c’est la loi) mais aussi d’imbroglios médiatiques. On ajoute à cela une dimension politique, voire même de politique internationale. Et par là-dessus il faut encore que viennent s’ajouter les tribulations scientifiques à proprement parler, qui occupent un temps considérable d’antenne. A ce stade je crois que Contagion fait aussi les frites. Le problème c’est qu’en cherchant à parler de tout en moins de deux heures, on finit par ne plus parler de rien sinon via un bref survol. Certains personnages sont à peine introduits, d’autres semblent kelleyrisés alors qu’en fait ils apparaîtront à nouveau sur la fin (mais bon, à qui Marion Cotillard manquait, en fait ? Personne, on est d’accord). Contagion a tellement envie de donner SA scène à chaque acteur de son énorme cast, que finalement c’est tout ce qu’ils ont à se mettre sous la dent.
C’est presque comme si c’était un meilleur sujet pour une série qui aurait du temps pour un ensemble aussi gigantesque. Comment on pourrait l’appeler, tiens ? …Cordon ? Ouais, ça sonne bien, ça.
C’est presque comme si c’était un meilleur sujet pour une série qui aurait du temps pour un ensemble aussi gigantesque. Comment on pourrait l’appeler, tiens ? …Cordon ? Ouais, ça sonne bien, ça.
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