Oscillant entre des scènes fortes très symboliques, et de purs moments de whatthefuckery (quoique la frontière n’est pas toujours si nette), Logan’s Run est le genre de film qui ne pouvaient être produits que dans les années 70. Pour la spectatrice d’aujourd’hui, inondée de dystopies, la différence est nette : il s’agit de prendre une idée de départ et de simplement s’amuser avec, pas forcément de l’explorer en détails (d’ailleurs l’exposition de ce contexte est très sommaire), ni de s’appesantir sur ses aspects le plus sombres. Cela donne quelques trous dans le scénario (et fait que la motivation du personnage principal varie sans qu’on comprenne trop comment), mais c’est aussi la garantie d’un film qui se veut plus un divertissement qu’une leçon. C’est une position que se défend, d’autant que le film n’a pas grand’chose à se reprocher visuellement… à condition de garder à l’esprit que le film va sur ses 40 ans.