Bien plus fin, à vif et douloureux que ce que sa conclusion tente de suggérer, Wild est un vrai drama solide, qui, généralement, ne se contente pas d’être « inspirant ». C’était ma plus grande crainte à son sujet. Bien au-delà du dépassement de soi, le film porte plutôt son attention sur le travail sur soi de son héroïne, et là encore, sans uniquement s’orienter vers la facilité d’une introspection, mais aussi en laissant une large place au subconscient, aux pensées accidentelles, en bref, à la vie quotidienne de l’âme. C’est là que Wild est vraiment à son meilleur niveau. Le reste n’est que littérature — comme les multiples citations essayent de l’indiquer, souvent pompeusement.