Ce qui est fascinant avec la franchise Horrible Bosses, c’est que plus on la regarde, plus on dépasse le premier niveau d’écœurement (blagues minables sur fond de récupération désespérée de la formule The Hangover) pour en atteindre un second. C’est alors qu’on découvre que non seulement le film est rempli de racisme et de sexisme, mais qu’en plus, les scénaristes sont pertinemment conscients de ce que ce sont le racisme et le sexisme ; ils n’en ont juste rien à foutre. Alors bien-sûr, il y a quelques « bons » gags dans ce second opus (tout est relatif, certes), parce qu’il utilise bien des références au premier, et j’apprécie toujours autant le timing impeccable de Bateman qui est une espèce de lumière dans les ténèbres, mais sur le reste, il faut vraiment qu’on arrête de laisser Horrible Bosses se servir de notre cerveau comme d’une brosse à dents.