Il est permis de s’interroger sur notre obsession pour la fiction sur des malades condamnés. Pourquoi nous en attendons la plus grande des sublimations et malgré tout un certain « réalisme ». Et pourquoi, les chiffres du cancer étant notamment ce qu’ils sont, nous nous imposons quelque chose d’aussi terrible sur un sujet que nous allons probablement rencontrer, à travers un proche ou personnellement, au moins une fois dans notre vie. A quoi se joue notre fascination morbide et pourtant naïve pour le sujet ?
Et pourquoi ai-je, comme tout le monde et avec raison, pleuré toutes les larmes de mon corps avec la plus grande bienveillance envers ce drama ? Notre rapport à la fiction est si souvent absurde.
Et pourquoi ai-je, comme tout le monde et avec raison, pleuré toutes les larmes de mon corps avec la plus grande bienveillance envers ce drama ? Notre rapport à la fiction est si souvent absurde.