Je ne veux pas dire qu’Autómata est une grosse bouse parce que, bon, soyons honnêtes, avec le soin esthétique qui lui est apporté, ce serait exagéré. Mais le reste, et je dis bien TOUT le reste, est abyssal. Essayons tant bien que mal de relever les défauts… tous les acteurs sauf Banderas sont dans le surjeu (ou, au mieux, dans le cas de Sørensen, trop mal écrits pour faire quoi que ce soit), Banderas est quant à lui omniprésent pour le meilleur et pour le pire (surtout vu la transparence du personnage), le scénario est indigent et à plusieurs reprises carrément contradictoire, les dialogues sont lourds et sans contribution au genre, les musiques sont pénibles et grandiloquentes, et, voyons, c’est tout ? Quoi d’autre ? Ah oui, les clichés du conte écologique et de la fable sur la création de la vie. Ça fait quand même beaucoup. Alors disons que c’est pas une grosse bouse mais, hein… on se comprend.