Tellement de choses sont bancales dans ce film, de la voix-off de Matt Damon (niveau lecture 6e) aux chansons de Bryan Adams (les lyrics pénibles et les mélodies interchangeables n’aidant pas), en passant par un certain nombre de choses faites par ordinateur (qui s’intègrent très mal, surtout avec le recul des années, avec l’animation traditionnelle). Mais derrière tous les cafouillages qui relèvent finalement surtout de choix industriels, subsiste tout de même l’esprit-même d’un film qui, malgré sa trame simple, parvient à insuffler quelque chose de très vivant dans son personnage et son message. Chose que finalement, les Disney ayant plus d’atouts « techniques » parviennent rarement à faire, surtout à un tel degré.