N’est-ce pas la façon dont nous préférons voir traités les questionnements de la communauté LGBT ? Des paillettes et des chansons, beaucoup de bonne humeur et une très large dose d’humour grivois, du surjeu en veux-tu-en-voilà, et de temps en temps, une mesure de pathos qu’on considèrera être authentique et communicative. Et c’est vrai que pour toutes ces raisons, The Adventures of Priscilla, Queen of the Desert est un film agréable à suivre et même émouvant. Il rappelle aussi quelques questions sur l’identité qui touchent même les hétéros et/ou les cis. Le film fonctionne. Sans doute parce qu’il participe un peu au cliché. Mais pour sa défense, c’était peut-être un peu moins le cas il y a 20 ans que maintenant, ça m’est difficile à dire.