S’étant prélassé dans 1h30 de tentatives de décrire et meubler le vide (qui bien qu’intérieur, n’en est pas moins vide), le film se dépêche dans la dernière ligne droite d’essayer d’effleurer rapidement les grandes tragédies de la vie de Marie Antoinette, qui n’en manqua pourtant pas. Le contraste avec ses nombreux moments d’insouciance aurait pu donner quelque chose de fort, mais ç’aurait graphiquement moins été plaisant à tourner que des mètres de tissus chatoyants, des litres de champagne et des montagnes de friandises. Passé le ravissement du film et du minois de Dunst, il ne reste pas grand’chose.