Friday Night Highlights – Semaine #19

31 janvier 2014 à 22:00

FridayNightHighlights-Christmas-300 Après une semaine un peu perturbée, revoilà le Friday Night Highlights, un moment de calme et de sérénité pendant lequel les téléphages peuvent tout partager. Leurs coups de cœur, leurs coups de gueule… et tous les degrés intermédiaires !
L’occasion de parler de ce qui a compté, cette semaine encore, sur nos écrans.
Et au passage, toutes mes excuses sur les errances de serveur, normalement là on est bons !

 

IconList-25Alors, vous voulez qu’on parle de quoi ? Des séries qui vous ont ému cette semaine ? Ou plutôt des autres…?
De mon côté, la semaine a été TRES calme coté séries, dans le prolongement parfait du weekend. Je remarque que c’est de plus en plus mon remède aux passages « difficiles » dans ma vie, en fait : regarder un film, c’est se plonger dans une histoire, mais sans investissement émotionnel sur le long terme (je ne sais pas si ce sont tes motifs aussi, whisper, puisque par une formidable coïncidence ça a été ton cas aussi ?). Ça me convient donc très bien dans ma disposition actuelle d’esprit, et ça m’a permis de faire quelques belles expériences, parmi lesquelles How I Live Now, ou Gravity (vu il y a quelques heures, eh oui tout a une raison). Mention plus qu’honorable, et je dis pas ça souvent, pour le soundtrack d’Ender’s Game, aussi (et évidemment effets spéciaux pas dégueulasses, mais on se blase très vite). N’hésitez pas à aller jeter un oeil dans le Secret Diary, je l’ai mis à jour avec les derniers films vus cette semaine, même ceux découverts pendant que je ne pouvais pas mettre à jour le site. Il est totalement à jour, là, donc aucune excuse !
J’ai aussi énormément regardé de videos de Jmusic (et dans une moindre mesure, Kmusic… en fait, quasi uniquement SPICA dans ce cas précis), et je pense que je vais également vous faire une petite cure dans pas tarder, en tous cas moi, j’ai une intraveineuse de videos en ce moment, et l’air de rien, ça prend du temps !
Pour le reste, business as usual, j’ai juste encore Being Mary Jane à rattraper mais je me le suis gardé pour ce weekend. Déjà j’anticipe la question suivante !!!

Je voudrais ce soir rebondir sur le commentaire de Mabo la semaine dernière ; je me suis aperçue en le lisant que nombre d’entre vous avait une consommation américanocentrée, avec, au mieux, quelques pointes britanniques. Très rarement d’autres destinations, même si, de mémoire, je sais que c’est arrivé. Pour être entièrement sincère avec vous, je n’y avais jusque là pas réfléchi jusqu’au commentaire de Mabo (ne jetez le cailloux qu’une fois que je suis partie).
Outre la question qui se pose sur mon utilité en ce bas monde, je voulais vous demander si c’était parce que vous aviez tendance à parler de votre planning régulier, et donc des séries s’inscrivant sur la durée (chose que j’ai tendance à éviter, préférant personnellement vous parler de ce qui est nouveau et/ou marquant dans ma vie téléphagique ; mais chacun fait absolument comme il lui plaît, le Friday Night Highlights est quand même fait pour ça !), ou si c’était véritablement la composition de votre menu hebdomadaire.
Dans tous les cas, je souhaite, non, je demande, attendez : j’exige ! Que Mabo nous détaille les dorama évoqués dans son commentaire. On veut des noms ! C’EST D’UTILITÉ PUBLIQUE !

 

IconList-25Et maintenant, si on parlait de ce qui va faire battre notre coeur pendant le weekend ? Ou autre contraire, peut-être espérez-vous une sollicitation minimale histoire de vous mettre un peu au vert téléphagiquement ?
De mon côté, vraiment ça va être weekend studieux. Déjà, j’ai quelques articles Love Actuality à finaliser. Ensuite, il faut que je m’occupe de Ashita, Mama ga Inai, et surtout il y a cette épineuse question de Rude Awakening, déjà en travaux depuis un bout de temps déjà.
Mon problème essentiel sur cette review est d’essayer de dire tout ce que j’ai sur le cœur au terme de la saison 1, sans être impossible à comprendre pour ceux qui ne l’auraient pas vue (en dépit du manque de raisons valides pour cela), et sans non plus en faire des tartines. La partie suppression/édition est à vrai dire la plus longue ; l’auto-censure me pose des cas de conscience similaires à ma review de Masters of Sex à la fin de l’année dernière, parce qu’il y a beaucoup à dire, beaucoup de choses qui me font intellectuellement ET intimement réagir, mais à un moment il faut savoir abréger et ça… vous êtes bien placés pour savoir que ce n’est pas mon fort !
Mais en guise de récompense, The Moodys commence la semaine prochaine, donc si j’arrive à m’en tirer avec cette review, je m’offre le pilote/season premiere de The Moodys !

 

Allez, à votre tour maintenant de m’ouvrir votre cœur ou, à défaut, votre programme télé : et vous, comment ça va, téléphagiquement ?

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

4 commentaires

  1. Gw3nd0ul dit :

    Que la semaine fut courte…
    Rien de très passionnant téléphagiquement, beaucoup de retard sur les shows hebdomadaires. Et j’ai plutôt porté mon intérêt à la suite du Challenge, à savoir Arrested Development (bon dieu, cette saison 4 netflixienne m’ennuie !), Scandal (chaque fin d’épisode me met hors de moi, « encore !!! »), et Shameless (F*** U GALLAGHER !).
    Mention spéciale à True Detective : un petit bijou de cliffanger pour nous faire patienter 2 semaines, et une première partie de saison exemplaire et merveilleuse. A voir pour ceux qui ne l’ont pas encore commencé !

    Et alors, ce weekend ? Va falloir sérieusement rattraper ce retard accumulé ! De la sitcom facile en posant son cerveau sur la table au drama qui me prend aux tripes, quelques bonnes heures de visionnage intensives. Et pourquoi pas, si le temps me le permet, démarrer Unité 9, la série québécoise qui fait parler d’elle (en bien) et qui me fait du pied depuis quelques temps. Bref, y’a du boulot !

  2. pol gornek dit :

    Ma galaxie sériephile se limite au triangle américano-anglo-français. Je crains manquer de temps pour – pour l’instant – aller voir d’autres contrées, même si la Scandinavie me fait de l’oeil ou du pied depuis un petit moment.

    Je ne cesserai de louer ton travail dantesque pour nous faire découvrir des séries dont personne ne parle parce que leurs origines sont « exotiques » et/ou peu visibles. Et si, actuellement, je ne peux partager ton excitation sur ces séries qui te font chavirer, je chérie précieusement ton site parce que je sais où se trouve l’information et qu’elle bénéficie d’un travail critique qui permettra d’affiner mes pérégrinations sériephiles. Je sais bien que c’est plus agréable de pouvoir partager, discuter, dans l’instant mais n’oublie pas que ton site pérennise des séries peu connues et c’est hyper précieux.

    Il m’est arrivé par le passé d’attaquer des séries québécoises avec d’agréables surprises comme la première saison de La Vie, La Vie. Et d’autres moins agréables comme Chambre *Je ne sais plus quel chiffre*, sorte d’anthologie fantastique sans originalité et d’autres qui m’auront encore moins marqué. Voilà un tableau de chasse guère impressionnant. Mais encore une fois, c’est moins une question d’envie que de temps. Et aussi, un peu de facilité.

    Enfin, je suis extrêmement girouette de nature et je souhaite autant que faire se peut structurer un peu ma sériephilie pour pouvoir en parler le mieux. Voilà une phrase bien prétentieuse. Je ne suis pas suffisamment légitime pour croire que ma production relève d’une quelconque importance mais comme c’est un exercice que j’apprécie particulièrement et qu’internet m’offre la possibilité de m’exprimer même si on n’a pas demandé mon avis, bien j’en profite ^^. Tout cela pour dire que je limite – pour l’instant, j’insiste – mon champ d’action.

    Bon, je m’étale, je m’étale mais je ne raconte pas grand chose, finalement ?.. Pas grand chose à ajouter, finalement. Après deux épisodes, True Detective s’annonce comme la série qui va me tenir en haleine. Tous les ingrédients semblent réunis. La dernière qui m’avait procuré ce sentiment, c’était Broadchurch. Si la nouvelle de HBO atteint la qualité de l’anglaise, ce sera orgasmique.

    Sinon, je reviens une nouvelle fois sur Raising Hope. Qu’est ce que je peux aimer cette sitcom ! Dans le registre « méta », elle a parfaitement remplacé 30 Rock… voire la même dépassé, parce que les allusions désintéressées ne forcent pas le clin d’oeil mais s’amusent seulement à faire des petits coups de coudes amicaux.

    J’ai vu également le 12ème épisode de Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D. et je retrouve le sourire. Après la consternation que fut les épisodes 2 à 9, j’ai l’impression que la série débute enfin et que les auteurs ont compris qu’il fallait apporter un peu de substance à leurs scenarii. On est toujours dans du divertissement mais les personnages ont enfin de la matière pour être autre chose que des pantins au service d’une franchise. Les 10 et 11 fonctionnaient comme un diptyque et pouvaient craindre d’être seulement les deux arbres qui cachaient la forêt mais le 12ème plus « stand alone » sur le principe assume avec panache la continuité. Autre chose, on apporte des réponses à des questions lancées dans le pilote ou les épisodes suivants. Une bonne chose de faire avancer ces intrigues parce que le mystère sied très mal à la série.

    J’ai repris Arrow (02×03 02×04) et là aussi, la série fait dans la continuité de la fin de saison précédente. Plus adulte, plus nerveux moins engoncé dans des bleuettes guimolo-caliméronesque. Certains choix scénaristiques me chafouinnent un peu sur leur principe mais je reste curieux de savoir comment les auteurs vont construire là-dessus. La série a gagné en maturité et offre une belle évolution au héros.

  3. Les semaines passent tellement vite que me voilà encore à la dernière minute pour évoquer mon programme de la semaine dernière, que j’ai pour ainsi dire presque déjà oublié : du rire avec The Nanny et de l’émotion avec ER, c’est à peu près ce à quoi je m’en suis tenu pendant la dernière semaine de janvier.

    Pour ce qui est de ma fréquentation plus élevée des salles obscures ces derniers temps, je ne pense pas qu’il y avait derrière une autre motivation que celle de rattraper des films que j’avais loupés lors de leur exploitation d’origine. Toutefois, je pense que la téléphagie joue vraiment sur le fait que je trouve le temps de plus en plus long devant un film : la durée officielle de 3 heures est la raison principale pour laquelle j’ai traîné des pieds pour choisir une séance pour The Wolf of Wall Street et n’y suis finalement pas allé du tout. C’est malheureux à dire, mais maintenant, au bout d’une heure, je ne tiens plus en place, clairement un effet du régime 22 minutes par ci et 42 par là.

    Je n’ai toujours pas replongé le nez dans mes séries diffusées au cours de la deuxième quinzaine, je n’ai pas envie de forcer, ça viendra quand ça viendra, je me dis que ça me fera des marathons de rattrapage sympa pour les dimanches après-midis pluvieux auxquels il est peu probable qu’on échappe au printemps.

    Comme Revenge est en pause et vu que je boude temporairement Nashville, j’étais quand même en manque de soap, donc en attendant le début de la saison 3 de la nouvelle version de Dallas à la fin février, j’ai replongé dans la saison 3 de l’originale et j’avoue que ça m’a bien diverti. Rien de tel qu’un bon coup foireux de J.R. Ewing pour vous redonner le sourire après une journée plus ou moins morose.

    Concernant les séries non-anglophones, je dois dire que pour moi, elles relèvent pour le moment toujours de l’exception, d’un besoin de dépaysement pour rompre avec la régularité de mon calendrier séries essentiellement anglophone.

    Je pense qu’à la base, c’est comme le souligne pol gornek une question de facilité : autant il m’apparaît simple comme bonjour de partir à la découverte d’une nouveauté US parce que je connais bien la langue anglaise et les sources de renseignement ne manquent pas (je reste plus hermétique aux programmes britanniques), autant quand on ne s’y connaît pas, il me semble ardu de trouver une série qui puisse nous plaire dans une langue qu’on ne maîtrise pas. C’est là que tu fais fausse route en remettant en cause l’utilité de tes tours du monde téléphagiques, ils sont clairement un outil essentiel pour ceux qui comme moi ont du mal à se lancer. Je suis bien content d’avoir fait l’effort de regarder Borgen et Hatufim, mais je peux dire en toute sincérité que si tu n’en avais pas parlé ici ou au sein du SériesLive Show, je serais très certainement passé à côté.

    En 2013, j’ai fait l’effort de tenter de me réconcilier avec les séries françaises, avec lesquelles ça n’a jamais été le grand amour, mais ça reste un sujet délicat. J’ai rattrapé les six saisons de Fais pas ci, fais pas ça avec plaisir, j’ai regardé les six épisodes de La famille Katz</i< avec plus ou moins de perplexité au fil des épisodes, et j’ai toujours l’intention de me lancer dans Un village français sans trop tarder, mais rien d’autre à l’horizon pour le moment. Je n’ai pas encore vu Les revenants par exemple, et je ne pense pas me précipiter pour le faire. C’est bête à dire, mais malheureusement, dans le cas des séries françaises, mon mode de fonctionnement du moment, c’est le « Ah tiens, vite, avant que ça ne soit plus dispo en replay » qui est le nouveau « je regarderai ça quand j’aurai regardé tout le reste ».

    Dans mon cas personnel, il y a aussi des contrées qui m’attirent plus que d’autres. Je suis plus intéressé par ce qui se passe en Scandinavie qu’en Amérique latine, par exemple. Je n’ai jamais été attiré par la langue espagnole, je ne la trouve pas agréable à l’oreille et j’ai beau savoir que c’est complètement idiot de se fermer à toute une culture simplement pour ça, je pense que je ne suis pas encore prêt à franchir la frontière mexicaine pour aller voir ce qui se passe dans le coin.

    Pour ce qui est des productions asiatiques, là je pense que j’ai un mouvement de recul parce que j’ai peur d’être trop déstabilisé par des productions assez éloignées de celles auxquelles je suis habitué. J’avais été content d’assister à la projection de Going Home à Séries Mania mais cela ne m’avait pas pour autant évité de décrocher par moments à cause de la barrière linguistique et ce en dépit des sous-titres. Et je dois bien avouer que je n’ai pas fait la démarche d’essayer d’autres séries asiatiques depuis. Je ne désespère pas de revenir un jour dans leur direction, avec toutefois ce problème qu’elles sont très nombreuses comme tes tours d’horizon des nouvelles saisons japonaises le montrent régulièrement et que j’aurai donc du mal à savoir par où commencer. Enfin, en la matière, je pense que je me reposerai sur tes conseils avisés.

    Il n’en reste pas moins que même si l’envie est là, j’aurais du mal à intégrer ces programmes à un planning régulier déjà surchargé. Malheureusement, les journées ne sont pas extensibles à l’infini et trier sur le volet la composition de mon menu séries, j’ai envie de dire que c’est contraire à ma religion. Je sais que c’est dommage de se limiter, mais à un moment, ça devient une nécessité et c’est sans doute à mes yeux moins douloureux de faire l’impasse sur des productions dont je ne connais quasiment rien que sur d’autres qui paraissent incontournables. Ignorance is bliss, I’m afraid.

    Et sur ce déprimant constat que le temps reste l’ennemi public numéro 1 des sériephiles du monde entier, je vous dis à très vite pour le prochain Friday Night Highlights !

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