Au fond, on s’en fout que les films des studios Ghibli finissent par tous se ressembler (ou qu’ils en donnent l’impression, ce qui est au moins aussi grave). Moi, je suis prête à payer un billet (c’est mon premier film vu au cinéma cette année !) pour voir uniquement des décors pendant 1h30, alors je m’en fiche. Ce qui m’énerve en revanche, c’est qu’on me sorte une fable écologique lourde et sans finesse (avait-on vraiment besoin d’expliciter le côté WWF de l’histoire ?), osant se clôturer par un gamin à deux jours d’une opération cardiaque qui dit à une Minipouss « tu es devenue une partie de mon cœur ». On peut arrêter avec le pathos lourd et les leçons explicites pour benêts, là ? Ça devient insultant.