Take Five + Un

1 février 2024 à 23:39

Après mûre réflexion (influencée par plusieurs retours positifs), j’ai décidé que Take Five continuerait cette année… dans une version légèrement améliorée.
Pour l’essentiel, les règles du jeu restent les mêmes : chaque mois, proposer une compilation de reviews plus rapides pour 5 « pilotes » au sens large de séries pour les reviews desquelles je n’ai pas eu de temps, de place, d’envie (ou quelque autre raison que ce soit) au cours du mois écoulé. Sans que cela ne présuppose nécessairement que je n’en parlerai plus jamais. Toutefois, avec cette année une variante que je vous laisse découvrir !
En effet, j’ai décidé d’ajouter pour 2024 deux éléments à ces mini-bilans mensuels Take Five, dont l’un… dépend de vous.

Cinq cartes à jouer avec une bordure violette sont placées en désordre sur un fond violet (une carte du monde, qui est aussi le fond utilisé pour ce site). Chaque carte à jouer représente l'une des séries dont il est question ce mois-ci. Voir leur description individuelle plus bas.

Le poster pour 19 Ceng montre un ascenseur en bois visiblement usé. Ses portes sont presque totalement ouvertes, laissant entrevoir à l'intérieur les 7 personnages principaux. Avec une attitude méfiante, elles observent l'étage plongé dans la pénombre, sans sembler s'y engager. 19 Ceng (2024)
Thriller

Sur le papier, 19 Ceng (ou 19th Floor de son titre international) est l’histoire d’un bâtiment ancien avec une réputation plus ou moins maudite, sur le campus d’une université. Est-il hanté ? Est-il le terrain d’une sorte d’escape game ? Autre chose ? Le premier épisode est brouillon quant au genre de la série (fantastique ? science-fiction ? high concept ?), et le générique n’apporte aucune sorte de clarté, voire même en remet une couche. S’y mélangent des démons chinois anciens, de la VR, des rêves prémonitoires, un accident de bus… on nous assure que personne n’est mort mais on nous parle aussi d’Enfers… Vu que 19 Ceng est l’adaptation d’un roman, j’ai passé mon temps à me dire qu’une explication serait forcément délivrée au bout d’un moment (même si ce n’est clairement pas pour cet épisode introductif), pour m’aider à tenir. Sûrement que le mystère de ce bâtiment, et avec lui de son 19e étage, auquel pour le moment on n’a eu droit qu’à de vagues allusions, sera un peu mieux expliqué à mesure que les protagonistes évoluent dans ses couloirs. Mais pour le moment, rien à faire, on a l’impression que ça part dans tous les sens.
Une grande partie de l’explication à cette confusion tient dans le fait que 19 Ceng dispose d’un premier épisode qui est tout simplement mal écrit. La scène introductive est tournée du point de vue d’un personnage, la scène suivante procède à l’exposition du point de vue d’un deuxième personnage, et l’héroïne principale, Chun Yu, est introduite par le point de vue d’un troisième personnage. A ce stade on a atteint pas loin de la moitié de l’épisode quand enfin on adopte la perspective de la protagoniste centrale ! Et on n’a même pas encore lancé l’intrigue, qui elle-même, comme je l’ai dit, n’est pas facile à cerner. Quand on ajoute à cela le fait que la série est tournée un peu à la va-vite (tout le budget est vraisemblablement parti dans les effets spéciaux), avec une distribution mal dirigée et des scènes d’action laborieuses, franchement, ça ne donne pas envie.

Le poster promotionnel de la série montre Benoît Génant, assis dans un polo orange à son bureau (lequel est un bordel couvert d'objets divers et variés n'ayant pas forcément grand'chose à voir avec le travail), regardant la camera d'un air confiant. Ses deux employées sont derrière son fauteuil, regardant également la camera. Le mure du fond est un faux coucher de soleil orangé avec des silhouettes de palmiers. Benoît Génant Officiel (2024)
Comédie point d’interrogation

Ma première série française vue cette année est… comment dire… définitivement ma première série française vue cette année. Et c’est un peu tout ce qu’on pouvait lui demander. Je n’avais pas trop fait gaffe mais apparemment TFHein lançait en ce début d’année une nouvelle plateforme, TFHein+, sur laquelle la série a éch-… atterri en parallèle de sa diffusion sur TMC. Bon, du coup ça place bien la barre, je trouve.
Pour vous situer la bête, Benoît Génant Officiel s’intéresse à un agent immobilier qui s’imagine aussi influenceur. Inculte, odieux, doté d’un ego boursoufflé, et grand fan de Stéphane Plaza dont il connaît la moindre émission par coeur, il mène la grande vie… et on se demande comment. A la tête de son agence BG, il n’a qu’un employé (une deuxième débarque dans cet épisode), il est médiocre avec les clientes potentielles comme avec les acheteuses, et on n’imagine pas vraiment que ses frais soient couverts (surtout lorsqu’ils impliquent le tirage de slips ou de bouteilles de champagne à son effigie). L’épisode dure une petite demi-heure, pendant laquelle le protagoniste passe son temps à accumuler les travers, son seul atout dans la vie étant d’être trop imbu de sa personne pour ressentir la moindre gêne. C’est là, je suppose, toute l’ironie ?
Benoît Génant Officiel n’est tout simplement pas drôle. C’est l’une de ces séries qui se croit drôle parce qu’outrancière (bien-sûr que le premier épisode inclut une blague transphobe !), mais protégée par le fait que son personnage central est lui-même débectant, comme si tout s’annulait. Ou, pire, comme si cela suffisait à produire de la satire. Mais il n’y a pas de critique ici, pas de recul. Juste une demi-heure de blagues nulles, de gags répétitifs sur le genre de personne qu’est le protagoniste, et de propos dégueulasses parfaitement assumés. Du coup, ce qui est gênant, c’est qu’on ponde encore un truc paresseux comme celui-là. Même TMC vaut mieux. Je crois ?

Le poster de la série montre la sage-femme Ella, assise dans son uniforme, tenant dans ses mains gantées, avec un léger sourire, un nouveau-né encore couvert de diverses substances. Derrière elle, cinq personnages en blouse blanches (probablement des hommes) se tiennent de façon plus rigide, et plongés dans un effet de brouillard ; on ne voit pas leurs visages. Dag & Nat (2022)
Médical

C’était amusant de tomber sur la version sous-titrée de cette série danoise tant de 2022, et s’intéressant à une sage-femme dans un service d’obstétrique, quasiment en même temps que Kiddo s’émerveillait de son visionnage de Kounodori (à raison !). Un simple concours de circonstances dû au fait que SBS en Australie a acquis les droits de diffusion de la série, mais quand même.
Le ton, bien-sûr, est différent. Dag & Nat (un titre dont je soupçonne sans pouvoir le prouver qu’il inclut un jeu de mots) commence par un échange entre la cheffe des sage-femmes, Ella, réclamant l’embauche de sage-femmes, et son directeur, préoccupé par les coupes budgétaires (sa réaction est encore plus détestable que je ne l’imaginais) ; puis se poursuit avec une réunion de service dans laquelle il est évident que tout le monde est passionnée, mais sur les rotules. Le décor est planté : Dag & Nat s’inquiète de bien traiter ses parturientes, leur bébé et leurs proches, sans en avoir les moyens humains, et donc financiers. La folle journée qui s’en suit oscille entre les moments de grâce, les urgences gérées aussi doucement que possible, et les limites de ce service exsangue malgré ses locaux modernes. L’efficacité est, bien-sûr, ce qui est mesurable ; mais Ella est attentive aussi à tout le reste. Les patientes sont-elles bien reçues ? Leurs souhaits sont-ils respectés ? Leurs soignantes sont-elles suffisamment reposées ? Leurs plaintes sont-elles écoutées ? Leur prise en charge est-elle aussi fluide et agréable que possible ?
Perce l’idée derrière toutes ces préoccupations que la naissance n’est pas qu’un résultat, ou même un acte médical, mais une expérience de vie… et que Dag & Nat veut interroger les maltraitance médicales qui peuvent si facilement s’insinuer dans un tel environnement. Et… et en même temps, eh bah, pas trop l’interroger de trop près. Parce qu’en fait, pour l’instant, la série fait tout cela sans mordant, j’allais dire sans trop ruer dans les brancards, et donc sans vraiment appeler à une véritable réflexion. Il faudra voir si les épisodes suivants prennent un peu plus le mors aux dents. La conclusion de l’épisode me laisse en outre assez circonspecte, et j’attends de voir ce que la série veut mener les choses parce que si c’est juste pour faire du soapesque, est-ce qu’on avait vraiment besoin de faire mine de s’inquiéter du financement de l’obstétrique publique ? Je pose la question.

Le poster de la série montre au premier plan la statue autour de laquelle tourne l'intrigue. Les visage de quatre personnages apparaissent autour d'elle, et des couleurs abstraites et floues donnent une aura mystérieuse et magique à l'ensemble.In Your Dreams (2023)
Dramédie, Fantastique

Souvent je souligne combien Netflix, en dépit de grandes déclarations d’intention, a encore une politique de commande très molle en Afrique, y compris mais pas seulement en Afrique sub-saharienne. Pour être complètement juste, il me faudrait préciser qu’Amazon Prime Video n’est pas mieux ! La plateforme est installée depuis 2016 en Afrique du Sud, et devinez quoi ? En novembre, elle a sorti sa première série sud-africaine originale, In Your Dreams. C’est vous dire si on se presse vraiment pas du côté des plateformes internationales. En même temps, tant mieux, ça fait plus de parts de marché pour Showmax…. Cela étant, la plateforme semble accélérer un peu le mouvement, ce qui certes n’est pas difficile, puisqu’elle a aussi commandé la co-production internationale The Morning After, en grande partie sud-africaine. J’espère qu’on pourra voir le résultat bientôt. En attendant, le premier épisode d’In Your Dreams est plein d’énergie. La production a des moyens modestes, mais ils sont investis avec intelligence dans une intrigue ancrée dans un folklore (fictif, pour autant que je puisse le contaster) intéressant qui conduit à un peu d’action et de frissons, et ça devrait se poursuivre dans les épisodes suivants. Voire même prendre de l’ampleur.
Tout part en effet d’une statue qui, dit-on, pourrait réaliser les rêves… sauf qu’il y a, naturellement, une clause en petits caractères. En quête d’explication quant à ces mystères, les protagonistes de l’intrigue, de jeunes adultes remplis de rêves et de projets, mais dont le présent est compliqué, échangent avec beaucoup d’humour des dialogues enlevés et bourrés de références, il y a une petite intrigue amoureuse pour l’instant pas trop pesante, une possible conspiration surnaturelle… Rien dans In Your Dreams ne promet pour l’instant de choses trop complexes, ou une mythologie trop subtile, mais cela lui permet de ne pas décevoir et de remplir parfaitement le contrat. C’est un peu comme regarder une version de Daomu Biji dotée d’un humour un peu plus fin, et de personnages un peu moins vides…
Je voulais trouver le temps en fin d’année dernière de regarder le reste de la saison, et c’est définitivement ma mission pour ce début de 2024. Honnêtement, je ne vois pas de quoi d’autre je pourrais rêver (pardon).

Le poster de la série montre Gökhan, de dos mais tournant la tête comme pour regarder par-dessus son épaule, sans peur mais avec résolution. Derrière lui on devine les lumières d'une ville de nuit. Le reste de l'écran est envahi par de nombreux messages en turc, vraisemblablement envoyés par "Kübra". Kübra (2024)
Drama, Thriller

Gökhan est revenu de son service dans l’armée avec une toute nouvelle perspective. Sa foi et sa spiritualité ont été décuplées par cette expérience, et il aspire désormais à une vie simple et intègre. Sa petite amie de longue date, Merve, espère qu’il va demander sa main à son père très bientôt ; quant à l’atelier où il travaille, et où essentiellement il sert de manager, il n’a pas encore demandé de promotion officielle. Il semble toujours trouver des excuses pour se faire du soucis (pour sa mère, sa jeune soeur, son ami Serhet qui file un mauvais coton…), mais sans prendre de décision quant à son propre futur, ni faire d’effort pour aller de l’avant car de toute évidence, il est encore affecté par ce qu’il a vu… Un jour, Gökhan sauve un petit garçon d’une voiture en flammes. Perçu comme un héros (ce qu’évidemment il est trop humble pour accepter), notre homme est convaincu d’avoir fait là une expérience de transcendance, comme si Dieu lui-même lui avait donné pour mission de sauver l’enfant. Quelques heures plus tard, Gökhan commence à recevoir des messages privés sur l’app religieuse qu’il utilise, venant d’une personne appelée « Kübra » et qu’il ne connaît pas. Kübra semble tout savoir de sa vie, tout voir, tout entendre. Les messages omniscients commencent à lui délivrer des informations…
Le premier épisode de Kübra s’intéresse surtout à la vie intérieure de son héros. Certes, les messages de Kübra sont énigmatiques, voire inquiétants. Ils témoignent d’un savoir qui fait peur, surtout parce qu’il est distillé de façon imposée (Gökhan tente de désinstaller l’app, et elle se réinstalle peu après). D’un autre point de vue, on pourrait penser qu’il s’agit d’une situation à la Early Edition, et l’intrigue peut très certainement choisir d’aller dans ce sens. Mais Kübra est profondément fascinée par les troubles qui agitent Gökhan, ses doutes, ses peur ; sa volonté de faire le bien et en même temps de faire du sur-place ; sa moralité intense et pourtant sa tendance à se mettre en danger. L’épisode introductif fait vraiment le job lorsqu’il s’agit de mettre en place, et déjà explorer, tout cela. J’ai beaucoup aimé son approche, et en particulier une scène très bien troussée dans laquelle Gökhan demande conseil à son imam, qui est pleine de joliesse, de bon sens, de bienveillance… et pourtant ne parvient pas à apaiser le héros. Parce que ça ne marche pas comme ça ! Ce serait si simple et justement, les nuances de l’âme, ce n’est pas simple. Kübra semble bien comprendre cela.
Quant au cliffhanger de fin d’épisode, il est juste saisissant, il n’y a pas d’autre mot (même le générique de fin a de quoi désarçonner). Je suis vraiment curieuse de voir où la série veut aller, et du sens qu’elle donnera à Kübra. Il y a résolument du potentiel.

Voilà donc pour les reviews. Mais ce n’est pas tout !
En 2024, je veux aussi utiliser les articles Take Five pour mettre en lumière un poster (ou matériel promotionnel au sens large, selon ce qui se présente) d’une série qui m’a tapé dans l’oeil. C’était quelque chose que j’avais envisagé l’an dernier, mais cette fois c’est la bonne !
Le plus surprenant, c’est que la série qui inaugure cette nouvelle habitude n’est pas une série chinoise. Alors que franchement, on sait toutes qu’à un moment ou un autre, il sera question de télévision chinoise dans cette rubrique !

Le poster d'Outlaws se déroule dans une plaine un peu désertique, avec une montagne un peu plus verte en arrière-plan. Le ciel est lourd et nuageux, d'une couleur bleue/grise sombre, mais traversé par des rayons de lumières quasi-divins. Un peu excentré sur la droite, un cheval brun semble prêt à traverser l'image à vive allure. Un homme dans une tenue africaine semi-traditionnelle bleue-grise, arc-bouté, dirige le cheval, tandis qu'assise derrière lui, une femme dans une luxueuse robe d'un jaune éclatant braque une arme sur un danger hors-champs, qui semble les poursuivre.

Les couleurs, la poussière, les couleurs, le mouvement, les couleurs, la lumière, les couleurs, le côté far west, les couleurs… tout me plaît dans ce poster. Il en existe un autre, plus conventionnel, présentant plusieurs des protagonistes ; mais celui-là je suis tombée sous son charme à la minute où je l’ai vu pour la première fois. Je sais pas comment l’expliquer mais… il y a des posters qui veulent vous faire regarder une série, et qui le pensent vraiment, quoi.
Sur la base seule de ce poster (et, certes, de la notion qu’il s’agit apparemment d’un western sud-africain, ce qui en soi a de quoi rendre curieuse), j’ai passé une partie des dernières semaines à chercher activement comment regarder la série sud-africaine Outlaws, surtout alors que Showmax n’est plus disponible en Europe (bon, de toute façon, toutes ses séries n’y étaient pas proposées sur nos territoires, mais là du coup, c’est aucune série du tout), et je pense qu’en voyant ce poster… vous comprenez sûrement pourquoi.
La bonne nouvelle, c’est que je pense que j’ai mis la main dessus ! Il faut encore que je vérifie l’intégrité du fichier, mais j’ai en ma possession le premier épisode (les suivants sont plus compromis, mais vous me connaissez, c’est pas le genre de détail qui m’arrête). J’espère donc vous en toucher deux mots bientôt, donc interprétez-le également comme une promesse !

Pour finir, le rendez-vous mensuel du Take Five va aussi être dorénavant l’occasion pour moi de mettre en lumière un commentaire du mois écoulé. Vous l’aurez constaté, je ne suis pas très forte lorsqu’il s’agit de répondre aux commentaires. Pour plein de raisons, notamment que je continue d’avoir peur de monopoliser la parole (alors que ça fait des années que certaines d’entre vous me jurent que ce n’est pas interprété comme tel… ça rentre tout simplement pas). Toutefois, ça ne signifie pas que je ne les apprécie pas, et je me suis dit qu’en sélectionner un par mois à mettre en lumière pouvait, un peu, améliorer les choses. Cela me permet en outre d’y répondre en longueur, et d’en faire profiter tout le monde. Même si, techniquement, il est possible de ne louper aucun commentaire en suivant le flux RSS qui leur est spécifique.
Bon, comme là je n’ai pas trop écrit en janvier, forcément les commentaires ne se bousculent pas. C’est bien ma faute. Enfin bon, on sait pas, peut-être qu’il y aurait pu y avoir des commentaires sur les publications abondantes des mois précédents ! Mais maintenant en tout cas, vous le savez. Et donc je guette ce que vous allez me dire !

Le commentaire que j’ai sélectionné pour janvier me permet de toucher deux mots sur cette idée de commentaire « tardif », une notion qui je pense est apparue au fil des années et de la pratique des réseaux sociaux, patrie de l’immédiateté. Mais pas seulement.

Message de Dandelion posté le 12 janvier 2024 à 15:12 : "ok, faut absolument que je trouve ça, je suis beaucoup trop curieux ça a l’air grave intéressant 😮 (oui j’ai mis 150 ans à finir de lire ton article depuis que tu l’as repartagé…)"

Posté sous la review de l’unique saison de Toranai de Kudasai!!, ce commentaire de Dandelion semble penser qu’il y a une date de péremption aux articles ou, pire, à leur lecture. A mon sens, tout l’intérêt de cataloguer mes reviews sur mon propre Dotcom plutôt que sur les réseaux sociaux, c’est qu’il est possible de les consommer à n’importe quel moment. Y compris 150 ans après ! Je pars au contraire du principe que c’est pour ça que tout reste en ligne, que je n’efface jamais rien, que tout est étiqueté patiemment dans mes abondants tags (toujours listés en bas d’article), et que les commentaires restent ouverts.
Outre l’influence des réseaux sociaux, qui a détruit une grande partie de l’écosystème des « blogs » (je ne considère pas vraiment le Dotcom comme un blog, vu que je n’y parle plus vraiment de choses personnelles, mais ça c’est moi qui pinaille), je crois qu’autre chose se trame derrière cette notion. La lecture immédiate, c’est important pour les entreprises et entités qui tiennent des statistiques de lecture, car ces statistiques sont souvent utilisées dans le cadre de la publicité… ce qui n’a jamais et ne sera jamais le cas dans ces colonnes. Je suis anti-pub et ça n’est pas près de changer, même quand je suis au fond du fond financièrement. Donc allez-y gaiement, lisez les choses quand vous le sentez. Du moment que vous les lisez !
Entre vous et moi, je suis la première à pousser un cri ravi quand quelqu’un exhume une vieille review et manifeste de l’intérêt pour la série obscure (ou pas, d’ailleurs) dont j’ai causé il y a 712 reviews de ça. Que ce soit l’envie de la découvrir à l’avenir, ou un petit mot après l’avoir vue (ce qui hélas est encore plus rare, mais je me fais une raison), je suis contente. Je me dis que tout le travail fourni au fil des 17 années écoulées (…janvier marque l’anniversaire de ces colonnes) n’était pas en vain. Par pitié, lisez mes articles 150 ans plus tard ! C’est quand même bien à ça que sert de payer l’hébergement.
Plus largement, on vit dans un monde où téléphagiquement, quasiment plus personne ne regarde la même chose au même moment. Les plateformes en rêvent, évidemment (pour des raisons similaires aux statistiques de lectures, en fait), mais c’est devenu totalement illusoire, surtout si en tant que téléphage on cherche la qualité et pas juste la nouveauté. En fait, il devient même assez rare de regarder la même chose, tout court. Cette notion suggérant qu’il faudrait lire une review maintenant ou jamais, elle est voisine de l’idée contre laquelle je lutte depuis si longtemps, selon laquelle il faudrait regarder une série maintenant ou jamais. Sauf que moi, contrairement à Netflix, je n’efface rien de mon catalogue, donc c’est encore plus valable ici… Vraiment, ça nous empoisonne collectivement et individuellement la vie. Tout le monde se porterait mieux sans ce type de pression.

…Cette fois c’est vraiment tout pour janvier en ce qui me concerne. Mais que ça ne vous arrête pas : dites-moi ce que vous avez vu pendant le mois écoulé. Et surtout, n’oubliez pas de laisser un commentaire sous au moins un article ou une review (toutes dates de publication confondues), histoire que le Take Five de février ne se retrouve pas amputé d’une catégorie toute neuve ! Mais sans pression, hein, ça va de soi.


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8 commentaires

  1. Mila dit :

    Contente de voir que tu as trouvé un moyen de parler de ce poster^^ et hâte de voir les séries chinoises qui vont venir, parce que oui, on sait bien que c’est inévitable en effet. Les séries chinoises sont très très fortes.

    Bon puis, en parlant de séries chinoises, j’espère que j’accrocherai plus que toi à 19th Floor, parce que je voulais le voir (pour une raison évidente, je suppose) et… bah rien, c’est tout, j’aime juste bien quand j’aime bien les choses que je regarde… je sais, c’est fou.

    A lire la fin de ton article, je réalise encore à nouveau à quel point on est différentes dans la gestion des commentaires. Sur le blog, quand il existait encore, j’avais l’impulsion inverse de vouloir répondre à tout, parce qu’à mes yeux (à la fois en tant que personne qui tenait le blog et en tant que personne qui commentait sur d’autres blogs et sentais la différence quand on me répondait ou pas) c’était l’inverse de monopoliser la parole : c’était reconnaître celle de l’autre, « talk with » plutôt que « talk at » en quelque sorte. Quand je réalisais ne pas avoir répondu à un commentaire, j’avais l’impression d’avoir ignoré les gens et les avoir laissé parler dans le vide, et je me sentais coupable. (Je te rassure je répondais/réponds aux commentaires aussi simplement parce que j’en ai envie et aime bien parler aux gens, hein)

    Et du coup, quand on commentait sur un vieil article à moi (pas vieux de 2 ans, mais pense plus 5 ou 10), ça me stressait, en fait.

    On est d’accord que les sujets des articles ne sont pas périssables. Je n’aime pas non plus l’idée que la « vieille » télé soit considérée comme telle. (Même si j’en regarde moins, mais c’est pas pour ça, c’est parce qu’il y a tellement de choses qui sortent et me donnent envie, que c’est dur de tout caser)(et dans mon cas très précis, notamment, y a un boom dans certains genres qui m’intéressent -notamment les dramas horrifiques- qui fait que je suis sans arrêt attirée par les nouveautés).

    Donc on est d’accord que les sujets sont pas « périssables », mais par contre, mes vieux posts, j’étais pas toujours encore d’accord avec, je les trouvais pas toujours (ou jamais) bien écrits, ils venaient d’un ancien moi avec une attitude différente, sans compter que ma mémoire pourrie faisait que j’avais oublié beaucoup de choses, donc quand on commentait sur un vieil article à moi, j’avais cette impression de ne pas pouvoir répondre, qu’on déterrait pas un *sujet*, mais une opinion et un moi dont je n’étais pas certaine de pouvoir discuter (ou pas certaine de pouvoir approuver et/ou défendre, dans certains cas).

    Cela dit, c’est pas pour ça que j’essaie de lire les reviews quand elles sortent: c’est essentiellement parce que je suis plein de gens qui sortent plein de trucs tout le temps, y a une montagne de choses que j’ai envie de lire et regarder, et j’essaie de pas les louper trop longtemps, parce que sinon elles s’accumulent, ça devient dantesque, et donc soit je fais de grosses sessions de rattrapage (et prends pas le temps de commenter, c’est vrai) soit je les lis/regarde pas, ou en tout cas pas toutes.

    Bon, puis dans notre cas précis à toutes les deux, aussi, il y a le fait que 1/ mes yeux sont nazes et 2/nous regardons des choses très différentes, ce qui fait que ton site est un site que je suis au jour le jour, parce que j’aime bien savoir ce qu’il se passe dans le monde, mais quand je regarde quelque chose et me dis « tiens, je me demande ce que lady en a pensé », 99% du temps, tu ne l’as pas regardé (ce qui n’est pas un reproche, l’inverse serait vrai aussi).

    (Je réalise que ce commentaire est hyper décousu, mais je réfléchis au fur et à mesure que je le tape… si ça se trouve une fois arrivée à la fin, je ne serai plus d’accord avec le début, haha)

    Et enfin, y a juste le fait que je commente de moins en moins, juste, en général et partout. Il y a quelques exceptions, mais c’est très rare que je laisse des commentaires où que ce soit. J’imagine que ça a à voir avec l’avalanche de choses à lire et voir partout, mais aussi d’autres facteurs, tels que l’impression de n’avoir pas grand-chose à dire de valeur (et tu me diras que c’est pas forcément grave, que ça fait plaisir quand même à la personne qui a écrit/fait la vidéo, et c’est vrai, mais le blocage est là quand même, et c’est quelque chose qui est renforcé quand je lis plusieurs articles/regarde plusieurs vidéos à la suite).

    Bref.
    Je sais plus où j’allais avec tout ça. Ce commentaire est la première chose que j’ai faite de ma matinée, j’ai encore la tête dans le brouillard, excuse-moi si tout n’était pas cohérent. Je vais aller manger quelque chose >_<

    • ladyteruki dit :

      « c’était l’inverse de monopoliser la parole : c’était reconnaître celle de l’autre » Bah mon problème c’est que dans l’idéal je voudrais répondre à tout, mais que je bloque. Je bloque parce que je l’ai fait par le passé, qu’on me l’a reproché, et que depuis même si on me rassure je continue d’avoir peur d’être la raison pour laquelle les gens me trouvent insupportable. Déjà que j’ai une tendance à être verbeuse… Surtout que quand je réponds aux commentaires, il est très rare que ça lance un débat (sûrement parce que les commentatrices ne voient pas ma réponse), et du coup ça donne vraiment le sentiment que j’ai écrit un roman et que j’ai le dernier mot. Depuis qu’on me l’a fait remarquer, je n’arrive pas à le dé-remarquer. Mais dans l’idéal, oui, je voudrais dire à chaque fois quelque chose ; simplement je peux pas juste dire « Merci d’avoir commenté » sans adresser le fond, sinon c’est comme si je ne réagissais qu’au fait de commenter et pas au commentaire lui-même sur le fond. Donc j’en reviens au problème de base et ça me bloque. Pour être claire, ne pas répondre me fait me sentir coupable AUSSI.

      « mes vieux posts, j’étais pas toujours encore d’accord avec […] ils venaient d’un ancien moi avec une attitude différente ». Alors ! C’est quelque chose que je gère tout simplement en ajoutant des avertissements. Comme celui-ci par exemple. Quand je tombe sur un article passé (en ajoutant un lien, en remontant un tag, etc.) avec lequel je ne suis plus en accord, je le mets. Il y a sûrement des articles que je n’ai pas relus depuis un bail qui méritent aussi l’avertissement, et je les amenderai lorsqu’ils me tomberont sous la souris, mais en tout cas le système en l’état me permet de trouver une paix avec moi-même. Ou plutôt avec la moi-même qui avait vraiment pas toujours de bonnes idées.

      « Et enfin, y a juste le fait que je commente de moins en moins, juste, en général et partout »… non mais ça c’est tout le monde, de toute façon. Plus personne ne commente comme il y a 10 ans. C’est fini ça, hélas. Moi-même qui raffole de recevoir des commentaires je suis devenue très nulle pour en laisser. Très hypocrite de ma part, on est d’accord.

      « quand je regarde quelque chose et me dis « tiens, je me demande ce que lady en a pensé », 99% du temps, tu ne l’as pas regardé (ce qui n’est pas un reproche, l’inverse serait vrai aussi) » Je ne le prends pas comme un reproche mais comme une évidence. Et c’est clairement un sujet qui m’intéresse (et que j’effleure dans ce Take Five notamment), qui est qu’il devient difficile de trouver deux personnes regardant (ou ayant vu) la même chose. C’est un effet secondaire de l’ère Peak TV dont on parle très peu, parce que la plupart des gens réagissent au volume plutôt qu’au choix faits par chacune. Ce devrait être grisant mais les gens le prennent très souvent comme un culpabilisant. Je pense personnellement qu’entendre parler d’une série qu’on n’a pas vue, ou parler d’une série que personne ou presque n’a vue (dans notre cercle, en tout cas), ça élargit les horizons. S’il est impossible de tout voir, et déraisonnable de s’y essayer, alors il devrait sembler normal d’écouter les perspectives d’autrui sur les séries qui nous sont inconnues. A la place de ça (et je suis LA PREMIÈRE à le faire), on est encore très souvent dans le réflexe, difficile à combattre, de « si je ne connais pas alors je n’ai rien à faire là ». Je le fais sur beaucoup de tes videos, donc je veux pas faire celle qui a découvert la pierre philosophale, mais je pense que la clé c’est de changer nos attitudes sur ce que nous ne connaissons pas. A mon niveau, c’est ce que je tente de faire quand dans absolument chaque Take Five je prends le temps de vous demander ce que vous avez vu. Parce que je sais qu’on n’a pas vu les mêmes choses. Et que si on n’échange pas nos notes sur l’inconnu ici, je sais pas où on le fait encore, honnêtement.

      • Mila dit :

        Je bloque parce que je l’ai fait par le passé, qu’on me l’a reproché Si je pouvais choper la personne qui t’a reproché un truc pareil, je la secouerais par les épaules. Je comprends très bien que cela te stresse. Et puis, c’est vrai aussi que tout le monde n’est pas abonné au flux RSS des commentaires (les blaireaux, pff) donc c’est sûr que ça rend le dialogue plus compliqué parce qu’il faut que les gens se souviennent de revenir voir un article, ce qui parait compliqué… Donc je comprends.

        Pour être claire, ne pas répondre me fait me sentir coupable AUSSI. C’est vraiment “damned if you do, damned if you don’t, arf.

        C’est quelque chose que je gère tout simplement en ajoutant des avertissements. C’est quelque chose que j’avais commencé à faire aussi, oui. Mais ça demandait trop de temps, et j’avais toujours peur de laisser passer quelque chose. Mais ça semble être la meilleure chose à faire !

        Pour le reste… Je suis d’accord (si j’ai bien compris), et à vrai dire c’est aussi pour ça que je te lis, de la même façon que (je crois que je t’avais déjà dit) je regarde ENORMEMENT de vidéos sur des films, des jeux vidéo, des livres, que je ne regarderai/jouerai/lirai sans doute jamais. Parce que y a pas le temps, mais aussi parce qu’ils donnent dans des genres vers lesquels je ne me tourne pas forcément. Ca me permet de savoir ce qu’il se passe un peu dans le monde et ces genres que je fréquente peu. Je suis à peu près capable d’avoir une discussion sur les jeux vidéo, par exemple, maintenant, alors que j’ai quasiment joué à rien. C’est plus au moment de commenter, oui, que je bloque, parce que je ne sais pas trop quoi dire à part « Merci d’élargir mes horizons »… (je me dis que je suis peut-être en train de répondre à côté de cette partie de ta réponse ? j’ai un doute) C’est plus facile, pour le coup, sur un Take 5 où je peux parler de ce que j’ai regardé (bon là je l’ai pas fait, mais mon commentaire était déjà long et il fallait que je me mette à bosser à un moment donné, quand même).

        P.S. Tu peux supprimer le second commentaire vu qu’il est redondant, si tu veux « nettoyer la section », mais t’es pas obligée. C’est plus pour toi, moi il me dérange pas^^

        P.P.S. Je savais pas commentaire les italiques, j’ai utilisé les balises , j’espère que c’était bien ça qu’il fallait faire !!

        • ladyteruki dit :

          Ah non mais attends tu PEUX faire des italiques ? Je savais même pas ! Moi comme je peux éditer les commentaires j’utilise l’interface de WordPress, mais c’est super à savoir, le html marche en commentaire ! Il aura juste fallu 10 ans pour que je m’en aperçoive XD

          c’est vrai aussi que tout le monde n’est pas abonné au flux RSS des commentaires Et moi-même je n’en ai jamais beaucoup fait la promotion, pour être honnête. Je l’ai inclus dans le thread Mastodon de 2024 et dans cet article (je pense le faire régulièrement dans les prochains Take Five, aussi), mais avant ça je ne donnais le lien que si on me posait la question. Les lectrices ne peuvent pas inventer un intérêt pour ce dont elles ignorent l’existence. C’est un peu le B.A.BA de ma philosophie après tout, c’est juste que c’était un gros angle mort (…parce que moi-même je n’utilise plus les flux RSS depuis genre 15 ans).

          C’est vraiment “damned if you do, damned if you don’t, arf. Complètement, d’où le fait que pendant longtemps j’ai juste été bloquée sur ce sujet.

          j’avais toujours peur de laisser passer quelque chose. Ça m’effraie aussi mais je me dis que si leur relecture m’échappe, il y a peu de chances que quelqu’un qui passe BEAUCOUP moins de temps sur mon Dotcom que moi n’y prête de l’attention. Tu sais, le fameux « les gens font attention à ce que tu fais beaucoup moins que tu le crois ».

          C’est plus au moment de commenter, oui, que je bloque, parce que je ne sais pas trop quoi dire à part « Merci d’élargir mes horizons » Je pense honnêtement que ça mérite une discussion à part entière (et qui sait, peut-être dans un prochain Take Five ou autre). Je sais que ce sont rarement mes commentaires préférés, à titre personnel, parce que ça a un côté générique qui fait un peu « a lu et s’en tape, mais pas de toi ». Qui est super bien intentionné, mais envoie un message que je prends pour moi, pour mon travail. Et on est BIEN D’ACCORD que c’est aussi à moi de réguler ça, hein. Mais du coup je crois qu’il y a une conversation à avoir sur : bon, une fois qu’on a « fait de la curiosité », qu’est-ce qu’on fait, qu’est-ce qu’on dit, sur quoi ça débouche a minima dans nos interactions. Je crois sincèrement que ça serait un sujet à part mais fascinant.

          • Mila dit :

            Ah non mais attends tu PEUX faire des italiques ? Je savais même pas ! Haha, ravie de t’avoir appris quelque chose sur ton propre site ! … Je suppose que le reste marche aussi, du coup… *tente* retente

            Bref, j’arrête de faire joujou avec les balises.

            Tu sais, le fameux « les gens font attention à ce que tu fais beaucoup moins que tu le crois ». Très vrai ! Mon angoisse avait vraiment commencé, en fait, lorsqu’une amie (qui est adorable et que j’aime très fort) s’est mise à fouiller dans mes archives pour tout lire et tout commencer. C’est là que j’ai commencé à stresser. Mais c’est vrai qu’en général, les gens ne prennent pas autant à cœur que nous-mêmes ce que nous faisons.

            Je sais que ce sont rarement mes commentaires préférés, à titre personnel, parce que ça a un côté générique qui fait un peu « a lu et s’en tape, mais pas de toi ». Oui, je sais bien… Et du coup, c’est aussi pour ça que des fois je commente pas, parce que je ne sais pas trop quoi dire d’autre (un peu ma faute)(le fameux « c’est pas toi, c’est moi ») et je me dis que mieux vaut ne rien dire plutôt que de dire ce qui va paraître être du rien (c’est pas juste chez toi, hein, ça vaut pour tous les gens que je regarde et lis)(surtout « regarde »… je lis de moins en moins sur écran, pour les raisons que tu sais… mais c’est aussi une tendance générale, je pense ? les gens lisent moins ?)

  2. Mila dit :

    (Oh wow, on dirait que le site a supprimé tous mes retours à la ligne quand j’ai cliqué sur « laisser un commentaire » !? Je le reposte en les rajoutant bien, en espérant que ça passe… tu peux garder juste le commentaire avec les retours et sauts de lignes pour que ce soit moins affreux à lire o.o)
    EDIT by lady

    • ladyteruki dit :

      (alors, non, tout va bien, le premier commentaire est passé, c’est juste que tu as indiqué un duo email/site différent des précédents et du coup il fallait que je te marque comme non-spam/autorisée pour que ça apparaisse ; si tu souhaites éviter la redondance, fais-moi signe, je peux éditer ton 2e commentaire)

  3. Kiddo dit :

    Contente de te retrouver avec ce concept !

    19th Floor m’a fait fuir avec le doublage (malgré le plot et cet étrange étage) et ce que tu en dis ne me motive pas 🙁
    Pour la série française, l’affiche m’a autant fait rire que le “éch-” et le constat que tu as fait. Je ne sais pas s’ils essaient de se convaincre que ça passe encore ou juste de nous torturer.
    Oh ! 🥺 Merci à ce concours de circonstances 😁. Le ton est différent mais j’y retrouve des préoccupations de Kounoudori. Dommage que ce ne soit pas plus accrocheur parce qu’avoir le point de vue des sages-femmes est précieux.
    Je n’ai pas trouvé sur Prime In your dreams mais il doit bien être quelque part héhé
    L’affiche est superbe, ça donne très envie comme le trailer !

    Arrêtée après le deuxième épisode de Kubra, je me sentais glisser avec lui et c’était (très) perturbant. Toutefois, l’ambiance et les musiques étaient fascinantes.
    Le poster est superbe avec les mouvements et la robe !! (Super Lady 💃)
    Je suis contente qu’on puisse toujours lire tes articles passionnants, j’en ai plusieurs en favoris et j’espère avoir le temps, un jour, de les visionner.
    Parfois, j’étais déprimée quand j’étais seule à regarder une série ou un film. Mais maintenant, je me rends compte que ça me permet de les promouvoir et de ne pas visionner les mêmes séries populaires que l’on doit “absolument” hyper. La hype, c’est aussi pour supplier qu’une saison 2 ou une série gl voit le jour et c’est épuisant.

    Toujours cette pression comme les commentaires par peur de froisser. J’ai peu de commentaires donc j’arrive à répondre sans problème mais pour ce qui est de commenter, j’ai besoin de temps (ce qui explique pourquoi j’ai vite partagé ton article mais rien dit et je ne m’en fiche pas au contraire!).

    En janvier, j’ai vu 17 dramas : Nü Er Hong, Senior & Junior S1, I Became The Main Role of a BL Drama, Hitotsubashi Kiriko no Hanzai Nikki, Kounodori S1, A+, Hóngxiù àn wèi, Love Senior, Rencana Besar, Cigarette Girl, Koi no Chikara, MomoUme, SHE, Around ¼, The Bequeathed, The Colorful Day with Sunny et Last Twilight.

    A+ et Rencana Besar, c’est grâce à ton travail, merci beaucoup !

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