The thing that gets you to the thing

16 août 2019 à 19:39

Ils ne sont pas bien nombreux, les biopics de personnalités japonaises à nous parvenir. Bon, là c’est le biopic d’un acteur, producteur et surtout réalisateur de films porno qui a débarqué ce mois-ci sur Netflix, donc on peut discuter de ce qui nous parvient ou pas… Toujours est-il que les faits sont têtus et qu’on va donc en profiter, pour une fois.
Zenra Kantoku (proposée à l’international par la plateforme sous le titre The Naked Director) revient sur la carrière de Tooru Muranishi, né dans l’après-Guerre et ayant trouvé le succès dans son domaine au cours des années 80. Il a pour ainsi dire révolutionné l’industrie du porno japonais, en repoussant les limites de la censure et en tournant dans ses propres films (du jamais vu au Japon à l’époque), mais aussi en lançant la carrière de la toute première superstar japonaise du porno, Kaoru Kuroki. Son style, qualifié de quasi-documentaire, filmé caméra au poing, a fait entrer le porno nippon dans une nouvelle ère.
Inutile de préciser que la review qui va suivre n’est pas à mettre entre toutes les mains.

Trigger warning : nudité (et violences sexuelles dans l’épisode 7).

Bon, ça allait sans dire, mais ça va mieux en le disant.

Le porno japonais, je ne pratique pas franchement, du coup je ne savais pas absolument pas qui était Tooru Muranishi. Je n’avais vu ni son travail, ni n’avais connaissance de l’héritage conséquent de celui-ci dans le porno moderne. D’ailleurs je ne suis pas absolument calée en histoire du porno, d’une manière générale…
Pourtant, il faut aller au-delà de la question du milieu dans lequel se déroule la série, ou même de la personnalité sur laquelle Zenra Kantoku peut porter, pour pleinement apprécier la série. Oui, il y est question de marchandisation du sexe et d’une industrie pas toujours très propre. Certaines scènes sont aussi plutôt explicites (ne regardez pas la série avec vos parents, quoi).
Indépendamment de ces facteurs, cela dit, la série est absolument excellente… et à vrai dire, probablement l’une de mes découvertes préférées de 2019.

La première saison (aujourd’hui Netflix a annoncé une saison 2 !) couvre environ une décennie de la vie de Tooru Muranishi.
Lorsque commence Zenra Kantoku, au début des années 80, sa vie est absolument quelconque : il est marié, père de deux enfants, vit dans une petite maison d’un quartier miteux, et il est VRP dans une compagnie qui vend des encyclopédies en anglais… mais ses chiffres sont mauvais et il est sur le point d’être viré. Opération de la dernière chance, son patron lui recommande d’accompagner le meilleur vendeur de la boîte et de devenir, en quelque sorte, son apprenti. Au contact de son aîné, Muranishi apprend que la vente, c’est essentiellement une question de psychologie : si vous savez ce que veulent les gens, vous pouvez leur vendre n’importe quoi. C’est aussi, et cela va être capital, un métier qui repose sur l’assurance : il est invité à sortir de sa coquille, et plus il se montre sûr de lui, plus il devient un excellent vendeur. Au point de devenir le meilleur et d’éclipser son mentor !
Pourquoi passe-t-on plus de la moitié du premier épisode sur de fichues encyclopédies ? Parce qu’en réalité toute la thèse de Zenra Kantoku, c’est que la vie de Muranishi est une transition (et que cette transition, bien-sûr, reflète celle de la société japonaise au sens large). Avant qu’il ne s’agisse de porno, avant tout il s’agit pour le protagoniste de se révéler à lui-même : son mentor mais aussi l’influence de certaines lectures (notamment Jonathan Livingston Seagull) vont lui permettre de sortir de sa vie médiocre, ce à quoi il a dans le fond toujours aspiré mais n’a jamais perçu comme possible, ainsi que l’indiquent plusieurs flashbacks sur son enfance dans l’après-Guerre.

Hélas cette volonté et ce travail sur lui-même ne font pas tout : alors qu’il s’apprête à toucher la meilleure prime de sa vie, le coffre de la compagnie est vidé (rappelons que les Japonais sont payés en liquide…) lors d’un cambriolage. L’entreprise d’encyclopédies a pour ainsi dire fait faillite du jour au lendemain ! Dépité, il rentre chez lui plus tôt que prévu, et découvre sa femme en train de s’envoyer bruyamment en l’air avec un autre. Le choc est d’autant plus profond qu’elle a l’air de prendre un pied énorme alors qu’il a été établi plus tôt que le coït n’était vraiment pas un moment folichon pour le couple Muranishi… En fait c’est même l’épouse qui est la plus furieuse : « tu ne m’as jamais fait jouir ! », lui assène-t-elle coupant court à toute scène de jalousie. On apprendra quelques minutes plus tard que lui non plus ne jouissait pas, d’ailleurs.

Eh oui, Muranishi est un commercial de talent maintenant, mais ça ne veut pas dire qu’il a amélioré sa vie dans tous les domaines, et maintenant il va commencer à s’interroger sur le sexe.
Une rencontre inopinée, dans un bar, avec un certain Toshi, va changer cela : le jeune homme enregistre des bootlegs de couples dans des love hotels, qu’il revend sous le format de cassettes audio artisanales. Pas spécialement de qualité, mais bon, ça fait le job, on va dire. Muranishi se lance dans le business avec lui, à la fois parce qu’il pense qu’il peut (pardon) se faire des couilles en or, et aussi parce qu’il est dévoré de curiosité par la sexualité. Il a l’air de s’interroger sur le sexe pour la toute première fois de sa vie. Découvrir des photos coquines va piquer sa curiosité aussi bien personnelle que commerciale. On le verra tenter de nouvelles expériences avec des partenaires, après l’échec de son mariage, qui libèrent ses fantasmes et son imagination… Zenra Kantoku veut vraiment nous raconter cette histoire-là, celle d’une révélation sexuelle.
Elle le fait aussi d’une autre façon, qui m’a au moins autant captivée. A mesure que la saison avance, des scènes nous introduisent à un personnage féminin cette fois : Megumi, une jeune adolescente élevée par une mère célibataire extrêmement stricte, est un peu plus curieuse que les autres filles de son âge sur le sexe. La série va suivre, progressivement, comment Megumi commence à découvrir ses désirs, apprend à se masturber, et assume son corps malgré son éducation catholique rigoureuse.

Leurs deux destins ne se croisent pas pendant un long moment, si bien que, pour quelqu’un qui ne connaîtrait pas l’identité des protagonistes, ces scènes pourraient sembler incongrues, ou un peu plaquées. L’éveil de Megumi est pourtant fascinant, et magnifique à regarder parce que je pense que de toutes les séries sur le travail du sexe (et il y en a pas mal ; je vous ai mis quelques rappels en bas d’article), Zenra Kantoku est la seule à vraiment dépeindre à ce point comment les personnages construisent leur rapport à leur propre corps, à leurs envies, à leur plaisir. Le plaisir ! C’est vraiment incroyable d’entendre autant parler de plaisir pour du porno !

Pour Muranishi, l’exploration de sa sexualité passe aussi par la création artistique. Lorsque lui et Toshi commencent à s’intéresser à l’industrie des magazines porno, il dirige son premier photoshoot et se découvre alors bouillonnant d’idées. Il ne veut pas juste faire du fric. Mettre en scène des fantasmes (les siens ou ceux de personnes qu’il croise, comme on le découvrira progressivement) signifie pour lui renier autant que possible toute forme de censure… ce qui ne manque pas d’attirer l’attention des autorités. Après avoir fait fortune avec Toshi et leur nouveau partenaire d’affaires Kawata grâce à une chaîne de librairies spécialisées dans toute la région de Hokkaido, il se fait remarquer par le spécialiste de la brigade des mœurs tokyoïte Takei…
Il s’attire aussi les foudres du PdG de la firme Poseidon, qui représente 80% du marché du porno au Japon, notamment parce que les films de la compagnie sont dans la légalité la plus totale : le sexe y est simulé, et les parties floutées (notamment les poils pubiens).
Il faudra un peu de temps encore pour que Megumi ne se présente dans le bureau de Tooru Muranishi, alors devenu réalisateur de films. Lorsqu’elle débarque ce soir-là, elle devient Kaoru Kuroki. Le film qu’ils tournent alors, SM Poi no Suki, est tourné sans simuler la pénétration, caméra au poing, et avec un étrange gimmick pour contourner la censure…

Je ne vous raconte pas tout, rassurez-vous. Mais j’aimerais réussir à vous décrire ce que tente Zenra Kantoku, et réussit généralement bien, ma foi, avec la progression de son intrigue. Il ne s’agit pas tant d’un biopic stricto sensu que d’une photographie d’un monde qui change (d’ailleurs la série, avec la prudence avisée d’une oeuvre de fiction japonaise qui ne veut être ni critiquée ni attaquée en justice, se veut « semi-biographique », et a notamment changé le nom des entreprises concernées… perchée !).
En soi, Tooru Muranishi n’a pas TOUT changé dans la société japonaise des années 80, celle-ci étant l’objet de transitions (économiques, politiques, médiatiques, symboliques… régulièrement mentionnées) indépendantes du marché du porno, et qui le dépassent largement. Ce qu’il a changé n’est donc pas majeur, mais ce qui l’a changé l’est, en quelque sorte, et cela se reflète dans son travail qui impacte ensuite la sexualité de milliers d’autres Japonais, eux aussi pris dans une gigantesque transition.
Et c’est également vrai (ce que je trouve vraiment magnifique dans la série) de Kaoru Kuroki, qui devient la première actrice porno à faire les plateaux de télé, à apparaître en couverture de magazines mainstream, et à exposer ses idées sur la sexualité et le féminisme dans les médias grand public. Elle aussi, le porno a changé sa vie, mais elle est en train d’insuffler des changements plus grands en retour. Zenra Kantoku fait un travail tellement génial à dépeindre cela, c’est vraiment excitant ! J’aurais voulu que la mini-série italienne Moana ait cette approche, vraiment.

Au fil des épisodes, Zenra Kantoku nous raconte donc tout ça, tout en suivant la petite équipe qui se forme autour de Muranishi : Toshi le complice de toujours, Kawata le roi de l’administratif, mais aussi la maquilleuse Junko, l’acteur/technicien « Rugby » et l’assistant de plateau Mitamura. Leurs hauts, leurs bas, leurs problèmes d’argent, leurs problèmes avec la loi (Tooru Muranishi fera plusieurs fois de la prison d’ailleurs), leur envie de casser les codes et les limites à l’épanouissement de leur compagnie… Ecoutez, il y a des passages où on a tout simplement l’impression de regarder un Halt and Catch Fire du porno !

En fait c’est volontaire, dans le sens où Zenra Kantoku est clairement produite pour essayer des choses qui ne se font normalement pas à la télévision japonaise (en matière de nudité et de sexe d’abord, mais aussi quand il s’agit de montrer la consommation de drogues ou la violence des yakuza). Sans aucun doute possible, la série est japonaise, dans son sujet, son contexte, ses thèmes, ses références, son ton, et le jeu de certains de ses acteurs (quoique Takayuki Yamada et Misato Morita se surpassent à faire preuve de retenue, certains rôles secondaires sont incarnés de façon plus banale). Mais il est clair qu’il s’agit d’une série pensée pour pouvoir coller à des attentes plus internationales (rien que le générique de début en est un indice), avec une réalisation plus poussée, un soin particulier dans le domaine musical, et un budget sans doute un peu plus confortable aussi, j’ai l’impression.
Beaucoup de séries originales de Netflix au Japon ont eu un mal fou à trouver le bon compromis, et le fait que les plateformes de SVOD occidentales implantées sur l’Archipel ait tourné beaucoup de leurs séries en co-production avec la télévision traditionnelle est probablement un facteur. Zenra Kantoku a trouvé le point d’équilibre, et ça se sent dans chaque ingrédient. C’est de la belle ouvrage, franchement.

C’est le moment pour moi d’être honnête : j’ai été surprise de ma réaction face à tout cela.
Pendant plusieurs jours après sa sortie, j’avais traîné des pieds pour regarder Zenra Kantoku ; je ne suis pas fan de porno et encore moins de porno japonais, qui a la réputation qu’il a. Je consomme très peu de porno quand je suis seule (et je ne suis pas franchement accompagnée en ce moment), la nudité des autres me met presque toujours mal à l’aise hors de contextes vraiment spécifiques, et plus encore quand cette nudité est sexualisée. Si je vous parle de ce genre de détails (mais après tout quand je vous parle d’une série sur n’importe quel autre sujet je vous dis quel est l’impact personnel des intrigues, alors j’espère que vous ne m’en voudrez pas de cette franchise !), c’est parce que Zenra Kantoku m’a, un tout petit peu réconciliée avec ça. Bon, on ne fera pas non plus de miracles en 8 heures, mais les faits sont là. Je pensais être peu motivée à regarder une série sur un réalisateur de porno, et j’ai été fascinée par le discours et l’approche de la série. Résultat : je l’ai dévorée le weekend dernier.
Zenra Kantoku n’est pas nécessairement parfaite, et j’ai eu quelques problèmes parfois à la voir refuser de s’interroger sur le traitement des femmes dans l’industrie (tout le monde n’est pas aussi respectueux que Muranishi semble l’être), ou sur les conséquences du travail du sexe après avoir quitté le métier (c’est survolé pendant quelques minutes sur la fin de la série), par exemple. Il ne m’a pas non plus échappé que la série évite soiiiiigneusement de mentionner que Muranishi a travaillé avec des actrices mineures à l’occasion, pour le #MeToo du porno japonais on repassera. Mais qu’elle me mette à l’aise avec un sujet qui me donnait de l’appréhension, et que j’avais peur d’être exploité de façon voyeuriste, est non seulement à son honneur mais aussi, un peu, une expression du changement qu’elle décrit. Je ne dis pas que ma relation au porno a été entièrement modifiée, mais, de la même façon que regarder Shrill plus tôt cette année m’a mise face à mon ressenti vis-à-vis de mon corps gros, par exemple, Zenra Kantoku m’a invitée à le faire à propos de mon rapport aux corps nus. Est-ce que je vais regarder du porno plus souvent pour autant, je ne crois pas franchement, mais est-ce que mon mouvement de recul à cette idée sera moindre, sûrement. C’est déjà pas mal.

De toute façon, l’idée n’est pas qu’une série, aussi bien faite soit-elle, devrait nous changer radicalement. Ce qui importe c’est qu’elle nous incite à nous poser les bonnes questions. Quelles que soient les réponses. Je n’attends pas d’un coup de cœur téléphagique qu’il remette mon mode de vie en question totalement, mais j’apprécie d’être un peu bousculée dans mes habitudes avec moi-même, à tout le moins…

D’ailleurs, je me suis posé la question, croyez-le ou pas, de décider si j’allais me « documenter » sur le travail de Muranishi dans le cadre de cette review. Histoire de voir un peu de quoi il était question. Pour comprendre la fascination. On parle quand même d’un réalisateur superstar, connu non seulement pour son oeuvre mais aussi pour le nombre de conquêtes qu’il a eues (il prétend avoir connu 7000 femmes différentes, et personne va aller vérifier alors bon) et la nudité qu’il a montrée devant sa propre caméra. Ca mérite quand même de se renseigner un peu sur l’animal.
J’ai jeté un coup d’œil à son site officiel (codé avec les pieds en l’an de grâce 2002, à peu près), et j’ai surtout découvert le profil de quelqu’un qui n’a pas/plus besoin de montrer une seule image de nudité, la sienne ou d’autrui, pour faire du personal branding ! Aucune idée si c’est la notoriété, l’âge ou quoi… mais franchement aujourd’hui Muranishi est un type qui paraît très consensuel.
L’étendue de mes recherches s’est finalement limitée à quelques lectures, et à la video ci-dessous, qui reprend une séquence de SM Poi no Suki et des émissions TV (complètement SFW). Des extraits qui montrent surtout comment la série s’est, elle, très bien documentée, ne se limitant pas à adapter le bouquin de Nobuhiro Motohashi dont elle est inspirée. C’est encore plus évident après avoir vu Zenra Kantoku, naturellement.

Pour finir, et après je vous laisse décider si vous allez regarder Zenra Kantoku à votre tour, l’existence de la série pose une autre question.

Mon ignorance au sujet de l’oeuvre d’un réalisateur japonais « majeur » (dans sa niche en tous cas) m’a interrogée quant au fait que… eh bien, cette ignorance est partagée par la majorité des souscripteurs mondiaux de Netflix. Les efforts sont faits pour que la série corresponde à un certain nombre de standards occidentaux en matière de fiction, mais… pourquoi ? Pour qui ?
Il n’est pas incongru de présumer que certains spectateurs japonais sont familiers de son travail, en particulier s’ils sont des consommateurs de porno depuis quelques décennies. En revanche pour le public international de la série, j’ai comme un doute ! Surtout vu que Muranishi a atteint le sommet de la gloire dans les années 80 et 90, et que le porno vieillit généralement assez mal (concrètement, qui s’emmerde à regarder du porno vintage de nos jours quand le contenu récent est si facile d’accès ? Il y a une catégorie « timeless classics » sur Pornhub ? Ok il y a probablement une catégorie pour tout sur Pornhub, mais vous saisissez l’idée). Du coup, selon la culture et l’âge, je pense qu’on peut questionner sur l’attrait de Zenra Kantoku relativement à la culture d’origine de l’abonné Netflix qui y jette un œil, les historiens non-nippons du porno japonais pouvant difficilement être qualifiés de « cible marketing ». En somme, je ne sais pas qui Netflix pense intéresser. C’est peut-être la raison pour laquelle l’arrivée de la série a fait l’objet de peu de promo en Europe et aux USA, malgré les efforts de celle-ci pour être regardable par un public occidental.

Mais donc, ça c’est sur le papier. J’espère vous avoir convaincus que Zenra Kantoku a en réalité beaucoup à offrir. Plus qu’une capsule temporelle sur les années 80, plus qu’une énième série sur un monde supposément sexy, plus qu’une série destinée à un public très précis… elle est en réalité capable de parler à beaucoup, et d’interroger sur les mécanismes de l’épanouissement sexuel, la responsabilité des représentations du sexe dans notre rapport à celui-ci, ou encore l’idée que pour certains, pas moi mais certains, cette industrie lucrative peut être un mode d’expression.
En soi, le porno, c’est pas vraiment l’objet, juste un moyen, et c’est ce que décrit, à chaque instant, Zenra Kantoku.

J’ai pas souvent l’occasion de dire ça d’une série japonaise : vivement la saison 2.

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

3 commentaires

  1. Tiadeets dit :

    C’est une série que je n’aurais absolument pas considéré avant de lire cet article. Pas sûre que je la regarde après, mais ça m’a donné à réfléchir, ça c’est sûr et puis j’ai appris quelques trucs. Et c’est toujours un plaisir de lire ta prose. 😀

    • ladyteruki dit :

      Merci 🙂 J’ai vraiment eu un coup de cœur pour cette série, et il y a de nombreux passages auxquels je repense même après l’avoir finie (ce qui, pardon de le dire, ne se produit VRAIMENT PAS avec toutes les séries originales Netflix).

  2. Mila ♥ dit :

    Tu es très convaincante 🙂 Et moi je suis contente que la série t’ait plu, malgré tes réticences de base. Je t’avoue que j’ai moi-même des réticences, bien qu’elles ne soient pas exactement les mêmes que les tiennes, et du coup je ne sais pas quand/si je verrai la série, mais j’avais vu passer l’affiche et le synopsis sur Netflix (qui a bien capté qu’il fallait me mettre les dramas en avant, va savoir comment)(en vrai je me pose effectivement un peu la question, parce que je regarde peu de dramas sur Netflix) et j’avais écarté la série, mais du coup, grâce à toi, mon « non » s’est changé en « peut-être » ^^

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