Le saviez-vous ? Aujourd’hui commence la « Pilot Week » du network australien Ten, une initiative unique qui lui permet pendant la semaine à venir de mettre en avant plusieurs émissions et séries dont le pilote est supposé charmer les spectateurs. Avec une lineup forte en comédies (qu’on parle de fiction ou non), Ten laisse aux dits spectateurs une marge de manœuvre assez limitée : il s’agit avant tout de découvrir du divertissement, et certainement pas des programmes dramatiques ou des émissions au concept fouillé. Dans le lot, on trouve deux séries scriptées : Dave (ci-contre), une comédie familiale mettant en scène l’humoriste pas franchement de premier plan Dave O’Neill, et Drunk History, adaptation australienne de la série américaine du même nom (déjà portée sur les écrans britanniques). L’excitation est à son comble (ou pas), et la critique australienne, avant même le lancement de la semaine spéciale, l’aura remarqué : beaucoup de concepts paresseux et/ou des remakes sont à l’ordre du jour.
Mais l’autre reproche fait à cette Pilot Week est aussi… son taux de testostérone. Tous les projets sauf un sont entièrement centrés sur des hommes (acteurs ou présentateurs) mis devant la camera, parfois dans des émissions au concept douteux (le programme Taboo propose à un humoriste blanc de passer plusieurs jours avec une communauté oppressée… puis de faire un spectacle de stand-up SUR cette communauté, avec dans le public des personnes qui l’a côtoyées pendant son « stage »). Et en-dehors du présentateur et ex-politicien Sam Dastyari (éjecté de la scène politique par un scandale, et qui revient par la fenêtre), qui est d’origine iranienne… tous ces hommes sont blancs comme la neige.
