Le saviez-vous ? Avec le démarrage du Ramadan, c’est aussi le lancement d’un mois hautement téléphagique qui débute dans le monde musulman. Comme chaque année, les mosalsalat sont diffusés de façon quotidienne, exclusivement pendant le Ramadan, et les saisons comptent donc 30 épisodes. A quel point l’évènement télévisuel est-il massif ? Eh bien, pour vous donner une idée, rien que sur OSN, le bouquet satellite pan-arabique originaire d’Arabie saoudite, on proposera ce mois-ci pas moins de 25 molsalsalat inédits.
Certaines des séries de ce mois reviennent pour une nouvelle saison (c’est le cas de la série syrienne Bab Al Hara, devenue une institution ces dernières années), d’autres sont des remakes de séries étrangères, mais la grande majorité sont des nouveautés avec un scénario inédit, à l’instar de Layali Awjini, l’un des dramas les plus attendus de 2018. Et à ces séries, il faut aussi ajouter les programmes ne relevant pas de la fiction, dont un grand nombre d’émissions culinaires, de divertissement, ou religieuses bien-sûr. Par exemple, aux Émirats Arabes Unis, le groupe audiovisuel SMC public proposera un total de 83 programmes pendant le mois à venir !
Bien entendu, tout cela a un prix : OSN a triplé son investissement dans les contenus originaux payants pour la période par rapport à l’an dernier, quand même. Quant au groupe MBC, son principal concurrent en matière de télévision par satellite, sa série la plus chère cette année est Saraya Abidin (ci-contre ; une adaptation du soap historique espagnol Acacias 38, et qu’on doit à la même société de production que Jaranid Awtil), une série historique produite en Égypte dont les 30 épisodes ont coûté l’équivalent d’environ 17 millions d’euros…