Le saviez-vous ? En 2009, Nicole Kidman est apparue devant une commission du Sénat américain pour parler de la violence envers les femmes ; dans ses déclarations, elle a indiqué que Hollywood avait probablement une part de responsabilité dans la promotion de cette violence, et a indiqué choisir ses rôles de façon à éviter les personnages de femme-objet (un luxe qu’hélas n’ont pas toutes les actrices, bien-sûr). Quand bien même Kidman a aussi indiqué que certaines fictions contribuaient au contraire à apporter des solutions, il faut reconnaître que le problème reste prégnant. Ainsi une étude sur The Walking Dead sur les épisodes diffusés en 2012 et portant sur plus de 300 décès (zombies inclus) a démontré que si les morts se produisaient aussi bien parmi les personnages féminins que masculins, en revanche la nature de ces décès avait tendance à varier : la plupart des hommes mouraient par arme à feu. A côté de ça, 70% des femmes mouraient dans un acte de violence plus spectaculaire, comme des coups de couteau, la strangulation, ou encore des accidents de voiture. D’après cette étude, la plupart des personnages féminins connaissent une mort « intime », par opposition à un coup tiré à distance avec une arme à feu, leurs agresseurs étant physiquement plus proches d’elle (sans parler de la proximité émotionnelle dans certains cas). Ce n’est bien entendu pas exclusif à The Walking Dead, mais ça donne une autre dimension au mot « horreur ».