Le saviez-vous ? Si une majorité de séries nord-coréennes sont des period dramas (chose assez logique pour des fictions dont la fonction première est de stimuler le patriotisme des spectateurs…), il existe des exceptions. L’une d’entre elles est Ttatteuthan Uri Jip, une série médicale prenant pour décor la maternité de Pyongyang, dont le bâtiment apparaît d’ailleurs ponctuellement dans la série essentiellement pour les plans d’exposition. Elle met en scène une équipe médicale presque totalement composée de femmes, à l’exception d’un personnage masculin. Ttatteuthan Uri Jip possède 2 caractéristiques uniques par rapport aux séries sur le monde gynécologique et obstétrique que vous pouvez avoir vues par ailleurs. D’une part, la série est entièrement doublée, et n’inclut aucune prise de son directe (l’histoire ne précise pas si c’est dû à un problème au moment du tournage, ou à une réécriture a posteriori des dialogues pour passer le cap de la censure). Et surtout, la série est presque totalement dénuée… d’actes médicaux. Les épisodes s’intéressent aux professionnels de l’hôpital lorsqu’ils procèdent à des réunions d’équipe ou des déjeuners à la cantine, ou à des séquences hors de la maternité, très nombreuses, se penchant sur les vies personnelles de soignants ou de patients.
