Le saviez-vous ? Dans la plupart des pays de la planète (pas tous cependant !), c’est l’État qui est à l’origine de la naissance de la télévision. Dans ces cas-là, l’audiovisuel est public pendant les premières décennies d’existence de la télévision, avec un monopole qui dure bien souvent jusque dans les années 80 ou 90. Cette histoire, qui est celle de la télévision de tant de pays, a une conséquence récurrente : au moment de l’ouverture de la télévision au privé, des règles sont instaurées pour que se perpétue un certain sens du « service public » au sein des chaînes commerciales.
En Grèce, où les émissions régulières ont commencé en 1966 pour l’audiovisuel public, cette transition s’est manifestée par l’obligation légale pour les chaînes de diffuser, sur une période de 6 mois, un minimum de 15 programmes d’une demi-heure faisant la promotion de l’usage correct de la langue grecque, aussi bien pour limiter les emprunts à d’autres langues qu’à des fins pédagogiques pour les illettrés ou les ressortissants étrangers. L’idée sous-jacente derrière cette contrainte est que la télévision, aux yeux du gouvernement grec, doit s’assurer de la protection du Grec moderne, quelle que soit
Le truc c’est qu’en fait… aucune chaîne de télévision grecque ne respecte cette obligation !