Le saviez-vous ? Parmi les genres rares à la télévision israélienne, on trouve la série musicale. Cela ne signifie pas, bien-sûr, qu’il n’en existe pas du tout : comme un peu partout dans le monde, quelques séries pour la jeunesse, à l’instar du teen drama quotidien HaShir Shelanu, s’y sont essayées. Mais en-dehors de la cible adolescente, c’est encore plus rare ! Tamid Oto Halom est l’exception dans ce panorama, d’autant que la mini-série a une particularité : c’est l’une des rares fictions israéliennes dont le héros est gay. Meir, c’est son nom, vit heureux jusqu’à ce que le jour de ses 10 ans, pendant sa fête d’anniversaire, sa mère fasse sa valise et s’en aille, à jamais ; Meir grandit en s’imaginant qu’elle est partie réaliser son rêve de devenir chanteuse aux côtés d’une stars qu’ils admiraient tous les deux. Mais à l’adolescence, dans sa quête pour comprendre comment le lien avec sa mère a pu se briser du jour au lendemain, Meir se lance dans des aventures qui vont lui permettre d’atterrir au cœur d’une troupe de drag queens, et ainsi se révéler à lui-même.
Si Tamid Oto Halom a le mérite d’être unique à la télévision israélienne, elle a une dernière particularité : la mini-série est sortie aux USA (…certes dans un nombre de salles limité) avec le titre Mary Lou, le nom de scène de Meir… sous la forme d’un long métrage de deux heures et demies !