10 autres créatrices de séries qui gagnent à être connues de par le monde

8 mars 2016 à 9:00

Aaaaaah ! Le 8 mars, enfin ! Le jour qu’on attendait pour voir sortir (ou ressortir) tous les articles possibles et imaginables sur la parité dans les médias. A la télévision américaine, tiens, par exemple, puisqu’on a les chiffres. Parité qui n’existe pas, mais dans ce cas précis, la place des femmes à la télévision est un peu comme les videos Youtube de soucoupes volantes : on se dit qu’à force de retourner les faits dans tous les sens, ils finiront bien par dire ce qu’on a envie d’entendre.
Tenez, voici les chiffres de cette année, qui tendent à prouver qu’à ce rythme, des petits gris viendront nous rendre visite avant que les femmes n’aient leur place dans leur télévision.

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Voilà. Donc. Le 8 mars, dans ces colonnes, vous aurez compris qu’on le passe plutôt comme des Scully que comme des Mulder. Ce qui est très à propos pour plein de raisons. Mais être sceptique ne signifie pas baisser les bras. Alors comme c’est désormais la tradition, je profite de cette journée pour braquer les projecteurs sur 10 créatrices de séries à travers le monde. Outre leurs accomplissements, le critère de sélection principal est qu’elles ne peuvent pas avoir été mentionnées l’an dernier, ni l’année précédente.

GertrudeBerg-300Gertrude Berg (USA)
En 1929, Gertrude devient l’une des premières femmes à créer, écrire, produire et même jouer le rôle principal, Molly, d’une série radiophonique, The Rise of the Goldbergs. Après 17 années (période pendant laquelle la comédie est renommée The Goldbergs) passées à produire des épisodes chaque semaine, à la façon de la série radiophonique Amos ‘n Andy qui est d’ailleurs la seule fiction radiophonique de 15 minutes à avoir duré plus longtemps, l’amie Gertrude décide de tourner son regard vers l’avenir. Et, après avoir monté une adaptation pour Broadway en 1948, il s’avère que l’avenir ressemble étrangement à un poste de télévision. Gertrude transpose donc The Goldbergs en sitcom télévisuel en 1949, où la série s’installera pendant 7 ans, toujours avec notre scénariste et productrice dans le rôle de Molly Goldberg.
The Goldbergs est l’une des premières séries de la télévision américaine à mettre en scène une famille juive (et pauvre, qui plus est), et bien qu’il s’agisse d’une comédie, Gertrude Berg n’hésite pas à y aborder des sujets graves sur l’expérience juive des années 40, je ne vous fais pas un dessin. Ce ne sont pourtant pas ces sujets qui causent les problèmes de la série (laquelle démarre sur CBS, est reprise par NBC quelques années plus tard, puis par DuMont, et enfin par la syndication pour sa dernière saison), mais la présence au générique d’un acteur très polémique (Philip Loeb, ouvertement communiste, et qui joue le mari de Molly), que Berg défendra aussi longtemps que possible ; il finira par démissionner de lui-même. Finalement The Goldberg s’achève en 1956, et en dépit de son parcours compliqué, il s’agit de l’une des rares séries de l’époque (a fortiori diffusée par DuMont) dont la totalité des épisodes nous sont parvenus.
En dépit du fait qu’elle a écrit seule les 71 épisodes de la série, c’est « seulement » pour sa performance d’actrice que Gertrude Berg a reçu un Emmy Award. Comme elle a reçu un Tony Award pour une autre pièce de théâtre, Gertrude avait la moitié d’un EGOT.

XimenaEscalante-300Ximena Escalante (Mexique)
Adolescente, Ximena souhaite devenir comédienne : normal pour l’héritière d’une famille baignant dans la tradition théâtrale mexicaine (son grand-père a fondé le Teatro Clásico de México), mais ladite famille lui indique très tôt et très clairement qu’elle n’a pas le talent nécessaire. Vers 16 ans, elle se tourne donc vers l’écriture, et écrit très vite des nouvelles et des romans, et surtout, sa première pièce de théâtre… Si bien qu’il devient vite clair qu’elle va poursuivre dans cette voie ; après avoir étudié avec les plus grands, elle devient une auteure de théâtre, où elle a pour marque de fabrique de s’inspirer des grandes tragédies grecques classiques.
Mais même si l’essentiel de sa carrière s’est déroulé dans les coulisses d’un théâtre ou un autre, Ximena Escalante a aussi écrit des telenovelas et des mini-séries. La première d’entre elle a été produite il y a un tout petit peu plus de 10 ans : Corazón Partido (diffusée par France Ô il y a quelques années sous le titre Cœur brisé), une tragédie qui commence lorsqu’une jeune femme tente de retrouver son fils, qui a été kidnappé à la naissance, sauf que la jeune femme tombe amoureuse comme par hasard… de l’homme qui a adopté son fils sans le savoir. Oui, le moins qu’on puisse dire, c’est que Ximena est moins regardante en termes de projets de télévision que de théâtre ! Et l’exemple le plus frappant, c’est la mini-série en 5 épisodes Como Ama una Mujer, une série dont chacun des 5 épisodes est construit autour d’une chanson de Jenifer Lopez… laquelle était la productrice de la série pour la chaîne US hispanophone Univision. Et croyez-moi quand je vous dis que ce n’est pas un hasard si la série est sortie à peu près à la même époque que l’album « Como Ama una Mujer » de la même JLo. Qui interprétait une chanson de son album à la fin de chaque épisode.
Ouais enfin, en même temps, le théâtre, c’est pas super réputé pour être lucratif, j’vous f’rais dire.

EmmaFrost-300Emma Frost (Royaume-Uni)
En parallèle de ses activités de super-méchante contrecarrant les projets des X-Men, Emma Frost commence sa carrière comme script editor, intervenant sur les scénarios d’autres auteurs pour les peaufiner… bien que n’ayant aucune formation d’écriture (elle a fait l’équivalent britannique des Beaux-Arts). Après avoir travaillé sur les scénarios de séries comme EastEnders, elle est embauchée par des sociétés de production indépendantes en tant que chargée du développement, une période pendant laquelle elle travaille là encore sur les projets imaginés par d’autres auteurs. Sur son temps libre, elle écrit alors une pièce de théâtre qui lui permet d’être remarquée en tant qu’autrice ; on lui propose alors de prendre la tête de l’équipe d’écriture de la série Shameless.
C’est à nouveau elle qu’on vient chercher quand une société de production décide de développer The White Queen, une adaptation du roman éponyme de Philippa Gregory. BBC au Royaume-Uni, mais aussi Starz aux USA, diffuseront la mini-série en 2013. Quelques mois plus tard, la chaîne câblée Starz se dit d’ores et déjà intéressée par un sequel ; il faudra attendre février 2016 pour que l’officialisation arrive : Emma Frost travaille désormais sur The White Princess, qui sera diffusée courant 2017. Pas mal pour quelqu’un qui se destinait initialement à dessiner des portraits toute sa vie.

HongSisters-300« Hong jamae » : Jung Eun Hong et Mi Ran Hong (Corée du Sud)
Je vous promets que je n’essaye pas de tricher. Il faut dire que les « sœurs Hong » sont inséparables : après avoir commencé par travailler sur une émission de variété, elles écrivent ensemble en 2005 le scénario de leur première série, Koegeol Chun Hyang… qui s’avère être un succès phénoménal ! Se hissant en tête des audiences et couverte de récompenses, la comédie romantique (qui s’inspire d’une histoire traditionnelle largement remise à neuf) leur permet donc de prendre les rênes d’autres fictions.
Et avec un bon rythme, par-dessus le marché, puisque leur dixième création, Maendorong Ttottot, s’est achevée l’été dernier (mais forcément, dans un pays où la saison 2 est rarissime, c’est plus facile d’enfiler les projets !). Et bien que la romance tienne une place centrale dans leur œuvre commune, elles ont expérimenté pendant cette décennie de travail collaboratif toutes sortes d’univers, de l’historique (Hong Gil Dong) au fantastique (Nae Yeojachinguneun Gumiho) en passant par le musical (Minami Shineyo) ou l’horrifique(Jugunui Taeyang). Elles s’inspirent régulièrement d’œuvres existantes, l’exemple le plus criant étant la série Big qui puise son sujet central dans le film du même nom avec Tom Hanks (bon, dans les grandes lignes, hein).
Leur marque de fabrique ? Manier les mots avec légèreté, qu’il s’agisse de jeux de mots (jusque dans leurs titres de séries ou noms de personnages), de références meta subtiles, ou de dialogues énergiques. Et même si elles n’ont jamais réussi à obtenir le même succès que celui de leurs débuts avec Koegeol Chun Hyang, elles restent deux valeurs sûres de la télévision sud-coréenne. Ou une seule, selon le point de vue.

NahnatchkaKhan-300Nahnatchka Khan (USA)
La progression de Nahnatchka a été très fluide et cohérente, et c’est sûrement ce qui rend son parcours si fascinant. Après des études de cinéma, elle s’oriente vers la comédie et en particulier, l’animation. Elle atterrit donc chez Disney, où elle s’essaye à la production de séries animées, avant de s’orienter vers les séries avec des acteurs en chair et en os, à destination du public jeune et/ou familial. Elle participe donc à l’écriture d’épisodes pour des séries comme Ce que j’aime chez toi et Unfabulous (la série qui a révélé à l’Humanité le sourire terrifiant d’Emma Roberts), ou Malcolm. Forte de cette expérience, elle entreprend de bifurquer léééégèrement et de travailler cette fois sur une série animée pour adultes : American Dad!. A la suite de quoi, ayant fait ses preuves, elle pitche sa propre série, comique, pour adultes, et non-animée : la succulente Don’t trust the B*tch in Apartment 23. L’expérience est de plutôt courte durée, mais sa comédie suivante, Fresh Off the Boat, s’en tire mieux. Même si dans le fond, la curiosité aidant, on a quand même un peu envie de voir où Nahnatchka Khan va faire ses prochaines expériences télévisuelles.

FabienneLarouche-300Fabienne Larouche (Canada francophone)
Celle qui est un peu la Reine Midas de la télévision québécoise a en réalité commencé sa carrière dans le journalisme (entre autres à La Presse), avant d’entrer dans le milieu de l’édition. Ce qui va tout changer ? Son compagnon d’alors, un certain Réjean Tremblay, un ex-journaliste sportif de La Presse qui a démarré en 1986 l’écriture d’une série francophone sur le hockey sur glace, Lance et compte. Fabienne Larouche rejoint l’équipe de la série, une combinaison tellement gagnante qu’ensemble ils travailleront sur quatre autres séries : Scoop, Miséricorde, Innocence, puis finalement Urgence.
A partir de 1999, toutefois, elle vole de ses propres ailes en fondant sa propre société de production, Aetios. L’opportunité rêvée pour être aux commandes de ses propres projets, à l’instar de succès comme Fortier ou Les Bougon. Et la liste continue ! Aujourd’hui Fabienne est derrière plusieurs des séries les plus en vues du moment, comme scénariste et/ou productrice, telles 30 Vies, Unité 9 et maintenant Blue Moon (où elle retrouve Karine Vanasse, avec laquelle elle avait déjà travaillé sur Un homme mort).
Mais c’est aussi en coulisses que Fabienne Larouche se fait remarquer. Très tôt, elle se montre très critique sur la façon dont l’industrie audiovisuelle fonctionne. En 2004, après être rentrée bredouille de la cérémonie des Gémeaux, elle décide de boycotter les récompenses de la télévision québécoise, jugeant le système de votes trop opaque. En refusant ainsi non seulement de venir, mais surtout de présenter ses fictions (ce qui a un coût), Larouche espère alors jouer de tout son poids ; symboliquement, elle verse l’argent de l’inscription aux Gémeaux à des établissements de formation. Le boycott dure 10 ans comme ça ! On pensait tout rentré dans l’ordre, mais il semblerait que Fabienne Larouche soit au cœur d’une nouvelle polémique, après deux accidents (dont l’un mortel) survenus sur les tournages de Ruptures et Blue Moon. Cette fois, le problème de l’industrie, ce sont les rythmes de travail imposés par la productrice, et la superstar de la télévision québécoise est mise en cause, bien qu’elle assure avoir augmenté la sécurité sur les tournages. Les braises des débats sont encore chaudes, mais une chose est sûre : évoquer Fabienne Larouche, ce n’est jamais se limiter à réciter une litanie de séries mises à l’écran.

AstridLindgren-300Astrid Lindgren (Suède)
Peut-être avez-vous déjà vaguement entendu parler d’Astrid par le passé ? Elle est en effet l’une des auteure de livres pour la jeunesse les plus connues de la planète, et elle a créé entre autres le personnage de Fifi Brindacier (Pippi Långstrump dans la version originale suédoise). Je dis bien entre autres ! On estime qu’environ 150 millions de ses ouvrages se sont vendus à travers le monde (et ont été traduits dans une centaine de langues environ).
Avant d’être cette immense romancière, Astrid commence simplement par aider ses parents dans la ferme familiale, tout en développant un goût certain pour l’écriture. A 13 ans, elle est publiée pour la première fois par un quotidien local qui imprime l’un de ses textes ; l’expérience est si positive qu’elle est engagée au titre de bénévole par la gazette après l’obtention de son certificat d’études. Elle écrit alors des reviews et se trouve chargée de la relecture des textes d’autres journalistes ; par la suite, elle écrit même ses propres articles. Hélas cette carrière journalistique tourne court lorsqu’à 18 ans elle se trouve enceinte, hors mariage, par un homme de plusieurs décennies son aîné. Refusant de se marier, elle quitte tout pour aller travailler à Copenhague comme secrétaire (un foyer d’accueil, puis ses parents, éduqueront son fils pendant ses jeunes années). Ce n’est qu’à la naissance de son second enfant (une fille née de son mariage avec l’un de ses supérieurs) qu’Astrid trouve le temps de se dédier à l’écriture, notamment en développant les histoires de « Pippi Långstrump », un nom inventé par sa fille lorsqu’elle était malade, et à laquelle elle décide d’imaginer des aventures. Avec les effets qu’on connaît, donc.
Mais la raison pour laquelle Astrid Lindgren apparaît dans ces colonnes, où pourtant je parle très, très modérément de romans pour la jeunesse d’ordinaire, c’est qu’elle ne se contente pas de ses succès littéraires grandissants. Dés la fin des années 40, elle commence à travailler dans l’audiovisuel et écrit plusieurs scénarios, à commencer par une suite de films autour de son personnage de Kalle Blomkvist, un jeune détective (qui seront également adaptés pour le théâtre et la radio), puis un film mettant en vedette la célèbre Pippi/Fifi. Elle s’intéresse à la télévision en 1960 ; elle signe alors le scénario de Alla vi barn i Bullerbyn, une série produite en intégralité avant que la télévision suédoise indique ne pas être particulièrement intéressée. Les épisodes seront alors remontés, et proposés sur le marché du cinéma, y compris à l’international. Cela va, en fait, devenir un réflexe pour les séries suivantes de Lindgren, qui seront toutes transformées en longs métrages, et ce même lorsqu’elles connaissent une diffusion télévisée. La suivante sur la liste est Vi på Saltkråkan, qui s’intéresse aux vacances d’une famille citadine prenant ses quartiers d’étés dans la petite bourgade provinciale de Saltkråkan. En tout, 13 épisodes sont diffusés en 1964, qu’Astrid décide d’adapter ensuite en roman. Un sort assez similaire sera réservé en 1969 à la série Pippi Långstrump. En 1979, on remet ça avec les aventures de Madicken, co-produite avec la chaîne allemande ZDF. Détail intéressant à propos de Madicken : il s’agira, sous le titre de Madita, de la seconde série dans l’histoire de ZDF à être diffusée pour les fêtes de fin d’année (une « Weihnachtsserie »), en 1980, le début d’une belle tradition ! Là encore, la série sera ensuite remontée pour une sortie sur grand écran. En tout, 50 épisodes imaginés pour la télévision, tout en continuant d’écrire des scénarios inédits pour le cinéma ! Alors la prochaine fois qu’on vous sort les platitudes habituelles sur Astrid Lindgren, n’hésitez pas à arborer un petit sourire en coin et à parler de sa contribution à la cause téléphagique.

JadesolaOsiberu-300Jadesola Osiberu (Nigeria)
Lorsqu’elle arrive dans la vie active en 2006, Jadesola Osiberu ne se destine pas absolument à la télévision : elle est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en systèmes de télécommunications et réseaux (obtenu à Manchester University) et d’un master Médias et Communication (obtenu à la Pan African University). Après quelques contrats courts, elle intègre GTBank en 2011, l’une des plus importantes banques du pays, dont elle gère la communication de marque. Il faut croire pourtant que le cœur n’y est pas, car dés l’année suivante, elle monte le projet de chaîne Ndani TV, un portail qui démarre d’abord sur internet avant de devenir une chaîne panafricaine quelques mois plus tard, tout ça avec l’aide financière précieuse de vieux amis : c’est GTBank qui finance le développement de la chaîne.
Propulsée directrice des programmes, Jadesola Osiberu entreprend alors de développer une série originale, et a l’idée de créer la websérie Gidi Up (un jeu de mot avec l’expression anglophone « giddy up« , et « Gidi » étant le surnom de la ville de Lagos), constituée d’épisodes de 8 minutes en moyenne. Lorsque Ndani devient une chaîne à part entière, la première saison de Gidi Up est condensée en un épisode pilote, et une saison 2 avec des épisodes d’une demi-heure a été mise en chantier. Alors on ne va pas se mentir : Jadesola Osiberu est dans une position probablement unique au monde : elle est avant tout une exécutive qui a le pouvoir de se commander des séries qu’elle peut ensuite, en accord avec elle-même, renouveler ou non. Mais c’est peut-être aussi un témoignage de son esprit d’entreprise ! D’ailleurs, elle n’a pas commandé de saison 3 à Gidi Up, et pour le moment, officie plutôt comme responsable du développement, productrice et creative director pour d’autres fictions de la chaîne, comme les comédies Officer Titus et plus récemment Skinny Girl in Transit.

DebraOswald-300Debra Oswald (Australie)
Si Debra arrive à la fin de notre liste, c’est parce qu’un peu comme vous, elle a tout lu attentivement, et ça lui a donné plein d’idées. Par exemple elle est férue de théâtre, et a écrit sa première pièce de théâtre en 1977, à l’âge de 18 ans. Elle a ensuite fait de la radio tout en fréquentant les bancs de l’université. Elle a écrit une abondante littérature pour la jeunesse, et même œuvré au sein de l’équipe d’auteurs d’une émission pour enfants, Bananas in Pyjamas (laquelle est exactement ce qui est est écrit sur l’emballage). Elle participe ensuite à plusieurs fictions australiennes pour adultes, comme la mini-série Palace of Dreams, la série policière Police Rescue (qui lui a valu une récompense) ou le drama The Secret Life of Us.
Finalement, elle a co-créé sa propre série, Offspring, avec le producteur John Edwards et la productrice et scénariste Imogen Banks. Debra Oswald a tenu le rôle de head writer de l’équipe d’auteurs de la série, mais elle y a également fait une apparition : c’était son seule rôle en tant qu’actrice dans toute sa carrière. Couverte de prix (et de nominations !), Offspring s’est avérée être l’une des séries les plus populaires de ces dernières années ; Oswald a cependant annoncé qu’elle ne serait pas de la partie pour la saison 6, la série ayant été renouvelée sur pression des fans alors qu’elle trouvait que sa conclusion était tout-à-fait satisfaisante.

par

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Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture…

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