Le saviez-vous ? La Corée du Sud, la Corée du Sud, toujours la Corée du Sud… pourquoi on ne parle jamais de séries de Corée du Nord, tiens, pour changer ? Eh bien soit, alors laissez-moi vous parler de Bangtanbyeok, un period drama se déroulant dans les années 40, sous l’occupation japonaise, alors que la résistance s’organise parmi les Coréens, et au moment-même où un certain Kim Il Sung émerge en Mandchourie. Pourtant, la mini-série parle assez peu du Grand Leader : c’est une héroïne qui occupe l’essentiel de l’intrigue, une espionne travaillant pour le compte de l’armée révolutionnaire. Bangtanbyeok a été saluée par la critique de par sa propagande (relativement) limitée, mais aussi pour les efforts fournis en matière de réalisation et d’effets spéciaux, par rapport aux autres productions nord-coréennes. Le degré de recherche esthétique de la série fait suite aux consignes passées l’an dernier par Kim Jong Un (petit-fils de Kim Il Sung, donc) d’améliorer la qualité des programmes culturels. C’est pas encore la hallyu, mais c’est déjà ça !