Quand tout le monde se tue à vous dire qu’une série est super-originale, super-fofolle, super-sympa, super sous-estimée… vous avez envie d’y croire. Démarrer la mid-season sur une nouveauté complètement farfelue, ça semble être un super plan, non ?
Mais si on peut difficilement nier que Galavant n’est pas, à l’heure actuelle, exactement aussi banale qu’une série policière, on peut tout aussi difficilement en dire qu’elle est particulièrement géniale.
Car il manque quelque chose dans ce mélange de comédie, de série d’aventure et de chansons. Un budget, pour commencer. Il y a deux décors et demi qui se battent en duel (à l’épée) dans ce premier épisode, alors du coup, pour l’enchantement on repassera ; les intérieurs font vraiment toc, en plus, c’est pas Kaamelott.
Tiens en parlant de Kaamelott, l’humour n’est pas transcendantal non plus, et pâlit en comparaison de toutes les possibilités ignorées. J’espérais rire, j’espérais sourire… je n’ai pouffé qu’au détour d’une réplique pendant la chanson du Roi Richard. L’humour de Galavant manque de panache, ce qui est franchement un comble, on y trouve beaucoup de gags éculés et un surjeu qui est supposé remplacer des dialogues vraiment drôle (je pense notamment à la Reine). On attend qu’il se passe un truc, une étincelle, et elle ne vient pas.
Quant aux chansons, c’est terrible, on a l’impression que tout se ressemble ; j’aurais bien aimé qu’un air, un refrain, un passage me restent en tête, mais l’épisode fini… j’avais déjà tout oublié.
Pour info j’ai aussi jeté un coup d’œil au second épisode (ABC est tellement fier de son expérience hors-normes qu’on y bazarde les épisodes deux par deux), et ça s’arrange un peu. Et au moins, la progression de l’intrigue évite tout effet de répétition avec des scènes du premier épisode. Cela reste cependant très décevant sur les trois axes majeurs de la série, à savoir l’humour, la musique et l’heroic fantasy.
Il y a quelques années, on avait fait un SeriesLive Show sur les séries s’inspirant des contes de fées, et je me souviens que toute l’équipe s’était cogné le pilote de The Charmings ; je ne dirais pas que Galavant était une expérience aussi ridicule et éprouvante, mais quand même pas loin.
Galavant prouve qu’entre une série très originale et une série très ratée, ça se passe parfois à peu de choses.
Tout ceci est fort triste! J’ai cliqué sur ton article en voyant le titre et l’image, ayant un faible pour ce qui touche aux chevaliers de la table ronde et j’ai été super enthousiaste puis super moins enthousiaste en l’espace de quelques secondes. Me connaissant je finirai certainement par jeter un oeil à cette série -pas tout de suite- mais c’est bien dommage. Enfin je suis bon public donc si cela se trouve ça me plaira. Du moment qu’il y a un ou deux jolis chevaliers à regarder, ça peut passer :p
Merci pour l’article~